Aujourd’hui, c’était férié. Et les jours férié, en général, les gens se reposent.
Pour moi, c’était réveil à 5h30, comme souvent en ce moment. Et par habitude, je ne me lève pas avant 6h. Je descend prendre un café (ce que je ne fais que quand je sais ce qui m’attend pour la journée), et je finis tranquillement un bouquin (Black Summer, par Warren Ellis et Juan Jose Ryp). 7h15, je descend à la cave, je me change, je prends la bêche, la pioche et la brouette, et je vais dégager les souches des thuyas abattus l’an dernier. J’en ai une cinquantaine à faire, mais j’avais pas prévu de tout faire aujourd’hui, ça aurait été grandement surestimer mes capacités. Pause à 9h30 pour le petit dej, pause à midi pour le dej, j’en profite pour finir un second bouquin (No Hero, par Warren Ellis et Juan Jose Ryp encore). 13h15, je retourne à ma pioche et à ma pelle. A partir de là, je fais une courte pause toutes les heures pour aller boire un coup, parce qu’il faut pas déconner non plus, je sais ce que je risque par ce soleil. 16h30, je déclare forfait après avoir dégagé 15 souches.
C’est un travail imparfait et rapide, mais c’est la première couche. Je pense en avoir jusqu’à fin Juin pour tout faire à peu près proprement.
En attendant, je m’arrête parce que je suis pas (pas trop) con. Je commence à avoir mal au crâne, au dos, et j’ai une dizaine d’ampoules sur la paume des mains. Ce qui ne m’empêche pas de tout rentrer, et de filer au garage pour poncer, lasurer et vitrifier le fond du dernier tiroir de mes meubles (mais je prévoir d’en faire au moins encore un). Et je fini aussi ma dernière création, qui sert surtout à donner une utilité à une création précédente.
Tout fini, il est 19h, le temps de prendre une douche, et d’aller arroser le jardin, où j’ai le plaisir de voir que certaines des fleurs(dont pour la plupart j’ignore totalement ce dont il s’agit) se montrent , et de trouver une étrangeté : un coquelicot rose. Si ça se trouve,c ‘est très connu ; moi c’est la première fois que je vois ça.
Le temps de faire le repas du soir, en lisant un dernier bouquin (Supergod, de Warren Ellis et Garrie Gastonny), et je me dis que si la journée n’est pas finie, ça vaut le coup de raconter comment on peut se reposer un jour férié. Et de rajouter que je ne vais pas m’arrêter là, j’ai encore des mesures à prendre pour mes SVG pour la découpe laser, il faudrait aussi que je lance ma commande de PMMA (toujours pour la découpe laser), j’ai des traduction à faire pour l’appli mobile d’Habitica, et je songe sérieusement à aller avancer ma broderie débile du moment dans un des hamacs du salon. Et préparer mon sac pour demain, aussi, tiens. Encore un coup à se coucher à une heure du mat, en lisant le dixième tome de la préquelle de la Tour Sombre (par Stephen King, Robin Furth, Peter David, Jae Lee et Richard Isanove). Une petite journée.
Le coquelicot rose, je pense à une dégénérescence, mais je me trompe peut-être, après tout il y a plusieurs teintes de rouge chez les coquelicots (ma teinte préférée étant le rouge profond).
Je comprends tout à fait que tu veuilles dessoucher tes tuyas. Mais j’ai du mal à comprendre l’option de le faire à la main, quand tu aurais pu louer une mini-pelle, et t’en débarrasser en quelques heures ?
Le faire à la main, d’une part c’est moins cher (j’ai juste plus de budget) et de toute façon, ça aurait été impossible. Les thuyas sont collés au mur qui mène à la route derrière chez moi. Et comme ils développent surtout des racines horizontales, en les déssouchant sauvagement, je prends le risque de fragiliser le mur. Nan, j’ai pas vraiment le choix, il faut faire du travail de précision… à la main.
Je comprends. Je te souhaite bien du courage pour arriver à la fin de ce travail de Titan !