Fait numéro 1
Je cours depuis quelques années après les noyaux de cerise, pour mon projet de radiateur de poêle à bois. Bon, pour être honnête, j’ai demandé à tout le monde autour de moi de les conserver, personne ne le fait (ce qui explique peut-être pourquoi ce projet est toujours en cours), du coup, j’en suis réduit à piller le cerisier du voisin, ce qui l’arrange bien, vu que je nettoie son jardin et son arbre.
Fait numéro 2
J’ai cet attrait pour les symboles et les fétiches, ce qui explique pourquoi à chaque randonnée, j’ai tendance à ramasser un caillou et à le ramener dans mon jardin, pourquoi j’ai choisi des feuilles de hêtre quand j’ai décoré l’attrape rêve que j’avais construit, ou pourquoi je plante parfois dans mon jardin des plantes qui proviennent de périples divers et variés.
Où ça nous mène
En arrivant à Clermont-Ferrand l’autre jour, et en me rendant à mon hôtel, je suis passé dans un quartier d’habitations où il y avait visiblement plein de cerisiers, et donc beaucoup de noyaux à moitié mangés par les oiseaux par terre. Mon premier réflexe aura été de me dire que je devais les récupérer pour mon radiateur. Mon second réflexe aura été de me dire que j’avais mieux à faire que de lester mon sac avec plein de noyaux dès le premier jour. Mon troisième réflexe aura été de me dire « juste un, pour le symbole ». J’ai donc un seul et unique noyau auvergnat dans mon radiateur, maintenant. Et personne ne s’en rendra compte, à par moi, mais l’idée me plaît bien !