Travaux et créativité
- Le plus important pour l’instant, c’est que j’ai continuer à améliorer l’espace de travail de ma scie circulaire en fabriquant un cache pour l’espace au dessus du linteau, qui me permettra d’accrocher stores et lumières.

- J’ai aussi fait un premier test de mangeoire à oiseaux, qui peut aussi servir de nid à d’autres oiseaux, même si ça risque de faire petit.

- J’ai aussi fait un nouveau support pour les plantes. Pas très novateur comme design, ça ressemble à un autre que j’avais déjà fait, mais je me suis quand même bien amusé à le faire, et à mettre des chevilles partout.
- Et comme ma voisine fait aussi office d’infirmière pour changer mon pansement (disclaimer, elle est effectivement infirmière de métier), elle m’a soumis un problème, à savoir qu’elle fait ses cours de danse en visio en se servant de sa chaise comme barre. Pas top. Mais j’ai pu lui bricoler quelque chose.

Personnes
- J’ai continué à faire des apéros avec mes voisins à chaque fois que la voisine change mon pansement, c’est l’occasion d’écouter les dernières histoires de ce groupe d’amis dont je me distancie un peu.
- J’ai fait un nouveau passage à l’hôpital pour un changement de pansement et vérification que tout va bien. Ca allait bien jusqu’à ce que l’infirmière m’arrache la pansement d’un coup sec, sans même humidifier la plaie au préalable pour le décoller. Forcément, ça a rouvert les plaies. Et ça a piqué. Un peu ! Mais dans l’ensemble, la cicatrisation de passe plutôt bien, et je commence à me servir de tous mes doigts (même si taper au clavier avec un doigt qui a le double de son volume habituel et le dixième de sa sensibilité, c’est pas simple).
- Je reste étonné par la quantité de personnes au boulot qui m’écrivent pour me dire « j’ai appris pour ton accident, j’espère que ça va… ». Entendons nous bien, c’est gentil. Mais de la part de certaines personnes que je côtoie peu, et pour qui ça passerait inaperçu si ces personnes ne m’écrivaient pas, j’ai tendance à croire que ça montre une certaine appréciation. C’est gratifiant.
Base de connaissance
- J’ai commencé à sérieusement renseigner ma base sur les plantes que je cultive dans la véranda. Parce que je m’y perds un peu avec quelles plantes je dois arroser souvent et quelle plante peut attendre un mois avant que je l’arrose.
- J’ai énormément joué avec les fichiers de configuration dans org-mode, et j’ai même mis mon script d’init emacs en org-mode. Je trouve ça génial, parce que ça me permet de tout gérer à partir d’un point, que je peux documenter à mort, mais qui s’exporte (au bon endroit en plus) de façon ultra-tidy.
- Je me dis que je pourrai justement écrire mes script bash via un fichier org. Ca m’éviterait de faire des entrées distinctes dans ma base de connaissance pour chacun de mes scripts.
Scripts
J’ai donc complètement refait mon init emacs. J’ai un peu galéré, parce que, forcément, je me plante toujours quelque part, et je suis pas encore totalement familier du elisp, mais j’ai réussi à le faire fonctionner, et j’en ai profité pour changer pas mal de choses, comme la localisation des archives, les templates de capture, les cibles du refile, l’agenda global, etc…
Empreinte carbone
- J’ai vu qu’au marché, chez mon fromager, on pouvait venir avec un tupp pour éviter de récupérer plein de feuille de papier pour emballer le fromage. Il faut définitivement que j’investisse vraiment dans des tupp.
- Au fur et à mesure que j’utilise mon bois pour fabriquer … des choses, j’ai maintenant mis en place un système de seaux où je jette toutes les chutes trop petites ou trop inutilisables, et qui servent ensuite de petit bois pour le poêle à bois.
Écosystème
- En me renseignant sur mes Epiphyllum, je me suis rendu compte que ce que je prenais pour des repousses pourrait en fait être… des fleurs.

- J’ai enfin mis la plupart de mes plants dans des pots définitifs. J’en ai profité pour constater que mon Crassula Campfire fait effectivement bien la gueule ! Il reste deux tiges survivantes. Espérons qu’il reprenne un peu de vigueur maintenant qu’il est dans un pot plus grand, plus sec, et avec un pote en meilleur forme (une autre variété de Crassula).
Media
- J’ai eu envie de relire l’intégrale de Saru Lock, qui techniquement rentre dans la catégorie des mangas érotiques, même si c’est surtout de l’action et de l’humour dans le monde du crochetage de serrures (ce qui explique pourquoi ces scènes de crochetage sont floutées). C’est pas très fin, c’est plein de langage châtié, mais ça me fait toujours autant rire.
- J’ai lu le dernier Conan le cimmérien. L’histoire est sympa, mais j’ai vraiment du mal avec le dessin. C’est un peu le principe de la série, ou une histoire est reprise par un duo scénariste/dessinateur différent. Mais j’ai du mal à retrouver le génie des premiers tomes.
- Je viens juste de tomber sur la bande annonce de ce film, et je dis juste « Enoooorme ! » (et oui, ça sera probablement une bouse, mais le genre de bouse qui m’éclate).
- J’ai un peu hésité à inclure Machine Head – My Hands Are Empty dans ma playlist ; ils ont le don de faire des chansons qui mêlent de très bons passages et d’autres beaucoup moins bons. Mais bon, pour toutes les fois où j’ai besoin d’un fond sonore que j’écoute sans vraiment écouter, ça peut le faire.
Ah ben bravo, je m’absente un peu et voilà que tu perds presque un doigt ! Déjà que je me demande toujours comment tu arrives à faire tout ce que tu fais, en 24 heures et avec tes dix doigts, je vais maintenant me demander comment tu arriver à faire tout ce que tu fais avec neuf doigts ! J’imagine que tu as dû te faire un peu (beaucoup ?) peur, à te blesser comme ça, et surtout à te blesser en étant tout seul chez toi. Ca m’est arrivée une fois en coupant du pain, l’accident domestique tout bête, je t’assure que maintenant je fais bien attention, hésiter entre tourner de l’œil et comprimer le sang qui pisse, sans personne autour, c’est pas drôle et ça m’a servi de leçon. Bon rétablissement !
Alors, étrangement ou pas, je crois pas avoir tant eu peur. Je me souviens bien de comment ça s’est passé, mais j’ai l’impression que tout s’est passé au radar, sans réelle réflexion. Je me souviens que ma première réaction, ça a été « mais je croyais c’était des machines modernes qui savait s’arrêter quand ça touchait autre chose que du bois, et là ça s’arrête pas ». Plus ou moins en même temps, j’ai regardé mon doigt, j’ai vu que c’était vraiment moche, j’ai compressé, j’ai arrêté la machine, j’ai eu un moment d’indécision et j’ai foncé dans la cuisine pour chercher un torchon pour compresser, j’ai filé chez mon voisin pour savoir s’il pouvait m’embarquer aux urgences, et le temps qu’il se prépare, je suis allé chercher mes papiers, carte vitale, etc, et une veste pour pas avoir froid. On a foncé au urgence, et je me suis laissé téléguider là bas. Je crois pas que ce soit de la peur que j’ai ressenti, plus de l’emmerdement, parce que c’est le genre d’événement qui fout tout tes plans à l’eau. Et au retour, c’était surtout de la culpabilité parce que je commençais à réaliser la quantité de conneries que j’avais accumulé pour en arriver là. Et je suis un peu chochotte aussi sur les grosses blessures comme ça, mais là, je sais que je me suis forcé à regarder aux urgences, pour essayer de voir à quel point c’était problématique, et combien ça foutait le boxon dans mes plans, mais aussi parce que déjà là, ça me semblait nécessaire de faire face aux conséquences de mes erreurs plutôt que de fermer les yeux dessus et faire comme si c’était « pas de bol ». J’aimerai dire que je suis plutôt fier de ma réaction dans l’ensemble, mais ça serait sûrement plus le cas si j’avais évité cet accident.