Maker Faire 2017

Samedi et Dimanche, je suis allé faire un tour au Maker Faire de Strasbourg. J’y suis allé au départ par simple curiosité, étant fraîchement inscrit au Fablab du Shadok, et surtout parce que je sortais d’un petit dej tardif en ville avec un collègue qui m’annonçait qu’elle allait être maman (je me suis retenu de lui annoncer que c’était les emmerdes qui commençaient, je l’ai félicitée à la place). Dire que j’étais un peu perdu au départ était un doux euphémisme. J’avais proposé à plein de gens de venir avec moi, mais tout le monde était occupé. Donc j’ai un peu déambulé dans les couloirs, en regardant les stands plus ou moins intéressant. Mais comme souvent, c’est plus intéressant de faire des choses que de regarder les autres le faire. Ca veut pas dire qu’il n’y a pas d’idées à récupérer, et qu’il n’y a personne à rencontrer.

Mon premier contact aura été un jeune qui lance un énième réseau social autour d’une idée déjà plein de fois utilisée. Ses idées sont loin d’être mauvaises, mais c’est un peu un marché saturé… Je lui ai quand même donné quelques idées, et après lui avoir expliqué que c’était un peu mon boulot d’emmerder les devs, je lui ai promis de lui faire un petit feedback plus complet (faudrait d’ailleurs que je m’y mette).

Mon second contact aura été avec Le Hub. J’étais curieux à propos des impressions 3D, et j’ai pu repartir avec pas mal d’idées, surtout pour les bricoleurs (et donc les casseurs) de la famille. Au delà de ça, ça reste un sujet que j’ai envie de creuser au Fablab, mais pas tout de suite, d’abord je m’attaque à la découpe laser. En attendant, c’est une adresse que je retiens.

J’ai ensuite fait un tour à la conférence sur le sujets « Femmes dans un monde de makers ! » qui était intéressante, même si j’ai eu l’impression qu’on déviait beaucoup du sujet (mais c’est peut être juste moi qui l’avait mal interprété). Ca a titillé l’éducation féministe qu’on m’a prodigué, mais pas beaucoup plus.

Je serai bien resté pour les conférences suivantes, mais j’avais d’autres impératifs. Par contre, j’y suis retourné pour la première conférence de Dimanche, qui parlait blockchain. Ca aussi c’est un sujet qui titille mon intellect (or its lack thereof), et comme on était pas nombreux, c’était plutôt participatif, même si j’ai eu droit à quelques remarques à partir du moment où j’ai annoncé que je faisais partie de la finance du vieux monde (à en croire l’animateur qui est persuadé que les banques, assurances, etc seront vite remplacées par les blockchains). Finalement, j’ai assez peu participé parce que si je trouve la technologie intéressante, j’ai tendance à croire que l’animateur lui donnait un peu trop de crédit. Pas qu’il ait eu tort dans le fond, mais pour révolutionner la société comme il l’entend, il faut avoir affaire à des gens qui ont un peu de bon sens, une qualité qui se fait de plus en plus rare de nos jours.

J’ai ensuite fuit les conférences des transhumanistes. C’est pas vraiment mon truc, donc j’allais pas m’infliger ça. A la place, je suis allé voir les stands extérieurs, où j’ai vu quelques idées sympa, juste avant de me faire enrôler par Ludo le forgeron qui m’a fait chauffer du métal et taper dessus, chose que je trouve hautement intéressante (bien plus que les transhumanistes), mais où je manque cruellement de matériel pour faire quoi que ce soit de concret des connaissances que j’ai acquises avec Ludo.

Et finalement, je me suis arrêté là, parce qu’il faisait une chaleur à crever, encore plus à côté de la forge, et que j’avais encore des ampoules pleins de les mains de mon dernier jour de repos. Mais c’était tout sauf inutile.