Life doesn’t give us purpose…

Life doesn't give us purpose. We give life purpose !
Life doesn’t give us purpose. We give life purpose !

Il y a peu de temps, au milieu de conversations sur différents sujets qui n’ont rien à faire ici, certains de mes amis en sont venus à se demander s’ils n’avaient pas fait fausse route toute ou partie de leur vie. Je ne crois pas qu’il y ait de fausse route, il y a la route qu’on emprunte et celle qu’on idéalise, la vie qu’on mène et celle qu’on aurait voulu être capable de mener, celle qui résulte de nos actions et celle qui est la somme des actions que l’on n’a pas pu faire.

Mais de ça s’est dégagée une question intéressante : qu’est ce qui est important pour nous afin qu’on puisse se dire qu’on est heureux de la vie qu’on a mené jusque là. Et il y a une quantité extraordinaire de gens qui vivent une vie dont ils ne sont absolument pas satisfaits. Ca m’inquiète, surtout quand ça vient de mes amis.

Mais pour ma part, qu’est ce qui me motive, qu’est ce qui me pousse à avancer chaque jour un peu plus ? Apprendre et comprendre. Toujours apprendre de nouvelles choses, découvrir ce que je ne connais pas, chercher à comprendre ce et ceux qui m’entourent, et continuer à le faire avec respect.

Je me rends compte que c’est quelque chose que j’avais un peu perdu de vue moi-même les derniers temps, en particulier au boulot, mais je travaille à améliorer tout ça. J’y arriverai, ou pas, mais au moins, je ferai de mon mieux. Et je le ferai toujours avec le sourire.

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9 commentaires

  1. Ah ben tu vois, on se ressemble un peu. Apprendre et comprendre, rien ne me motive davantage, en particulier dans le boulot – avec l’inquiétude actuelle de voir les choses changer, justement :-/
    Perso je prends la vie comme une expérience géante, faite d’une somme d’expériences – et bien sûr je préfère les positives, mais on apprend aussi des négatives.
    Où en es-tu de ton changement professionnel ?

  2. Ah, du changement professionnel chez toi aussi ?
    Chez moi, ça progresse plutôt bien. La théorie veut que je rejoigne ma nouvelle équipe début Juillet. La pratique tend plutôt vers un mi-temps thérapeutique (comme mes collègues appellent ça) où je ferai 50% de mon temps avec mon équipe actuelle, 50% avec ma nouvelle équipe. Une rigolade. Les négociations vont bon train, et pendant ce temps là, c’est un peu le désespoir chez mes collègues qui voient comment les choses tournent pour eux (à savoir qu’ils ne seront pas autorisés à changer de poste avant 6 à 12 mois). Ça me fait grave chier de les laisser dans un merdier pareil, mais la seule autre solution serait pour moi de rester encore quelques années pour superviser leur départ, et là je ne tiendrai pas. J’adore mes collègues, et certains sont de très bons amis. Mais là je peux juste plus. Et c’est pénible.

  3. Oui, du changement aussi, changement subi, ma boite a été rachetée par une plus grosse, leur SI se substitue au nôtre, le changement se fait à marche forcée, on perd en intérêt, en autonomie, et on gagne… en stress :-/ mais il faut se réjouir de ne pas avoir perdu notre emploi.
    Pour tes collègues, dis leur que six mois, un an, ça passe vite en fait !

  4. Six mois / un an, c’est long quand tu es dans un environnement hostile. C’est d’autant plus long quand on te bloque une opportunité pour une meilleure place. Et c’est aussi plus long quand on ne te donne même pas l’opportunité de montrer ta valeur (pour pouvoir ainsi briguer d’autres postes qu’on te refuse justement pour un manque apparent de qualifications…)
    Voilà ce que mes collègues vont devoir bientôt gérer, et je ne serai plus là pour faire tampon… Je ne peux pas m’empêcher de me dire que je les laisse tomber (quand bien même je ne regrette pas une seule seconde mon départ.)

  5. Encore plus quand ils ont sous les yeux un couillon comme moi qui a trouvé une nouvelle équipe et qui jubile à l’idée de la rejoindre dans moins de 3 semaines. J’essaye de ne pas trop faire paraître, et de continuer mon boulot comme d’habitude, mais je crois que l’ambiance en prend quand même un coup.

      1. Ils l’ont fait. Mais dans un service de 6 personnes, tu n’en laisses pas partir 5 simultanément. Au mieux tu en laisses partir 2, et la prochaine fenêtre de départ (2 personnes probablement, et encore, avec de la chance), tu la places un an après. J’avais la chance d’être le plus ancien (et un des premiers à trouver un poste).

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