Les projets en cours

Comme je le disais plus bas, j’avais besoin de rentrer dans une phase de projets intensive en ce moment. Ca n’aura pas été facile avec le peu de temps que j’ai à disposition ces derniers jours, et surtout avec la température caniculaire. Mais j’ai quand même démarré pas mal de trucs.

Un des premiers projets que je vise, c’est l’auvent dans mon jardin. Pour rappel, il ressemblait à ça :

Ce que j’ai à lui reprocher, outre le fait de commencer à rouiller, c’est qu’au fil des années, la couverture plastique transparente n’est plus transparente depuis bien longtemps (la faute à l’usure).

J’ai déjà parlé plus bas du fait que j’ai retiré la couverture plastique, non sans y laisser quelques morceaux de bras. J’ai commencé à décaper la peinture vieillie et la rouille, j’ai fait un premier essai de peinture, et j’ai fixé un anneau à un coin. L’idée finale sera de tout décaper, de tout repeindre en blanc avec une peinture protectrice, et de fixer un anneau à chaque coin pour tendre un voile d’ombrage que je pourrai du coup retirer lorsque le temps sera moins bon. J’ai quelques autres idées, mais qui peuvent attendre.

Un autre projet que j’ai dans les cartons depuis longtemps, c’est de placer une étagère dans ma douche. Oui, je sais, ça peut sembler bizarre, si on ne sait pas que j’ai un espace de malade dans ma douche (en fait beaucoup d’espace perdu). Et puis j’ai besoin d’un endroit où suspendre mes poulpes. J’ai donc cherché dans les chutes de planches de mon atelier, et comme souvent, soit j’ai la longueur, soir la largeur, mais jamais les deux en même temps. Ca me faisait quand même chier d’utiliser une grande planche de 2m pour ma découpe, et donc j’ai testé un truc que j’avais vu, qui consiste à joindre deux planches à la fraiseuse à lamelle et à la colle pour former une planche plus grande.

C’est en train de sécher, mais ça se présente bien.

Le projet que je devais finir depuis longtemps et qui ne dépendait pas vraiment de moi, c’était la moustiquaire dans la chambre. Par les températures actuelles, ça semblait une obligation. Ma soeur a fini la couture cette semaine, et j’ai donc pu mettre tout ça en place.

En fait ça se voit pas à gauche, mais la moustiquaire court tout le long de la pièce.

Et là, j’ai eu à faire face à un petit problème. J’ai deux rideaux / moustiquaires qui sont accrochés au plafond, et qui courent sur toute la longueur, avec plus d’un mètre de recoupement. Mais là où ils touchent le mur, je n’ai pas de fixation, et donc ça se balade assez librement, ce qui du coup n’est pas très étanche, pour une moustiquaire. Je dirai bien que j’ai fait preuve d’ingéniosité, mais j’avais déjà pensé à ça il y a un moment. Et j’ai résolu le problème de façon assez simple.

Oui, bon, là c’est pas super évident.

Non, je n’ai pas tout vissé dans le bois. En fait, pour être plus précis, j’ai utilisé ça :

Comment ça c’est pas plus clair ???

C’est une boite d’aimants en néodyme, et un paquet de rondelles métalliques toutes simple. J’ai percé un petit trou dans le bois, collé l’aimant à l’intérieur de ce trou, de façon à ce qu’il s’intègre dans le bois, et les rondelles tiennent la moustiquaire en place, bien tendue le long du mur. Ca a l’avantage de tenir assez fort pour ne pas bouger en cas de coup de vent, mais pas assez fort pour que si je me prends les pieds dans la moustiquaire, tout se décrochera sans arracher la moustiquaire. Et hier soir j’ai superbement bien dormi en profitant de la fraîcheur nocturne sans jamais entendre le moindre insecte venir me titiller les tympans (ça m’empêche de dormir bien plus que la chaleur). J’ai aussi quelques nouvelles réalisations au fablab, mais ça je dois encore les peaufiner avant d’en parler ici.

Et maintenant, j’ai décidé que j’avais besoin de vacances, et donc je prendrai ma première semaine de l’année du 8 au 12 Juillet. Je n’avancerai pas forcément beaucoup mes travaux, à priori, puisque j’ai été invité chez Phèdre pour me changer les idées, et c’est vrai que j’en ai besoin. Mais pour autant qu’on se soit tous les deux bloqué la semaine, je sais comment je suis, pas sur que j’y reste aussi longtemps. Je tiens facilement un jour en communauté. Le second jour, est généralement pas trop difficile, mais à partir du troisième, je ressens le besoin de me retrouver seul, et c’est pas souvent que je tiens quatre ou cinq jours avec des gens, aussi loin de mon antre. C’est plutôt la recette pour me faire péter un boulon. Heureusement, mes billets de train sont échangeable à volonté en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, donc j’ajusterai en fonction.