Le rituel post du 1er Janvier, version 2018

Ca fait un moment que je dois m’épancher ici, et que je n’en prends pas le temps. Mais c’est le premier janvier, ce qui signifie qu’on passe la journée entre potes à comater et regarder des films douteux, et donc que j’ai un peu de temps (vu que je zappe l’étape « coma » depuis quelques années maintenant). Alors quel bilan de 2017 ?

Déjà, beaucoup de travaux. Fini le salon (même si techniquement, il me reste quelques finitions à faire), fini l’entrée (même si techniquement, j’ai encore un peu de déco à faire), et la prochaine pièce est en cours de planification. Les haies sont plantées, le compost déplacé de façon stratégique, les arbres taillés de près. Le gros de ce que j’ai fait a été publié ici. Mais sans se leurrer, les travaux étaient une bonne excuse pour ne pas penser à d’autres choses.

Je pourrai aussi parler du boulot, mais on sait tous que c’est le côté personnel qui a surtout bougé. Y’a d’abord le personnel des autres, mais qui m’affecte (plus qu’il ne devrait). Les amies et amis qui se séparent, avec plus ou moins de difficultés, celles et ceux qui ont des soucis de santé, celles et ceux qui ont des problèmes professionnels… et l’une ou l’autre personne qui sait se foutre dans la merde sans l’aide de qui que ce soit. En fait, c’est là que je me rends compte que parfois, je fais preuve de trop d’empathie, et que je prends facilement pour moi les problèmes des autres. J’ai du mal à m’en détacher, mais c’est quelque chose que je maîtrise de mieux en mieux. Ca restera un des objectifs de 2018 que d’apprendre à aider les autres sans faire de leurs problèmes les miens.

Et puis il y a mon propre côté personnel. L’année n’a pas forcément bien commencé dans la mesure où je faisais l’autruche, comme souvent. L’autruche éduquée, mais l’autruche quand même. Mais cette année plus que les autres, j’ai eu du soutien de tout un tas de personnes proches, qui m’ont poussé à me bouger.

Il y a mes abuseurs favoris, qui, même si on a des centres d’intérêt différents avec l’âge, sont toujours présents autour de moi. Et même si j’ai pris quelques distances nécessaires, ils sont toujours là pour moi.

Il y a la famille, avec laquelle je commence à parler de choses personnelles justement. J’aurai du mal à dire pourquoi je n’en parlais jamais jusqu’à présent, autrement que « je suis comme ça« , mais justement, j’apprends à changer, petit à petit.

Il y a l’autre groupe d’amis pour lequel je n’ai pas de noms, mais qui contient ces personnes qui me sont chères, entre autre parce qu’elles ne font pas partie de ce groupe antédiluvien que j’appelle « les abuseurs« . Mehdi, Mel, Jo, Manue, Caro, Jess, Alex, Hélène, Kaly, JD, Fab, Kemalou, Mariou, Xav, Seb, Steph et j’en oublie probablement toute une série… Ces gens qui me font voir autre chose, et qui sont tout le temps en train d’essayer de me pousser de l’avant.

Et puis depuis peu, il y a Phèdre. Une jeune fille qui fait ressortir tout un tas de choses en moi, qui me force à changer, probablement pour le meilleur, puisqu’elle arrive à me donner confiance en moi (la chose qui m’a trop souvent manqué). Je n’essaye pas de définir ce qu’il y a entre elle et moi, puisqu’une autre chose qu’elle m’apprend, c’est à arrêter de trop réfléchir. Mais quoi que me réserve l’avenir, j’ai déjà appris énormément de choses qui ont beaucoup de valeur à mes yeux. Grâce à elle. C’est vraiment chouette.

Alors en soi, 2018 s’annonce bien. C’est évidemment à moi de voir ce que j’en ferai. Mais avec toutes ces personnes autour de moi, j’aime à croire que j’en ferai quelque chose de bien.

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