J’ai la côte (mais je ne sais pas pourquoi)

Il y a un truc qui me scie avec mon Bullet Journal depuis que j’y note mon planning du mois. Je note chaque rendez-vous avec le nom de la personne que je dois rencontrer. Et j’ai étrangement beaucoup de prénoms féminins ! Pourtant je ne note pas la partie boulot, ou alors juste quand c’est un gros truc à ne pas oublier. Non, là c’est essentiellement personnel. Comment ça se fait que je côtoie autant de filles et que je sois toujours célibataire ? Bon, ok, la réponse obvious, c’est que je suis aveugle. C’est probablement vrai (mais dans d’autres contextes). Une autre réponse serait de dire que je déménage beaucoup d’amies fraîchement séparées, aussi. Que les collègues que je vois sont presque toutes déjà casées et heureuses en couple. Que les filles de ma famille, ça ne compte pas.

Mais le fait est que je suis populaire avec les filles en ce moment. Alors pourquoi ? Je dirai bien que j’en ai aucune idée ; mais ça serait mentir. J’ai une vague idée, qui tient en deux mots : Respect et Confiance. J’ai d’ailleurs eu cette discussion avec l’une d’elle qui faisait le même constat que moi. Je me plais à croire que justement parce que j’ai l’intelligence de ne pas traiter chaque fille comme une date potentielle (j’ai la lucidité de ne pas me croire plus intéressant que la moyenne), de les considérer avant tout comme des personnes avec qui j’échange, et de respecter les règles implicites (et pleines de bon sens) sur le fait de ne pas me croire tout permis du fait de cette proximité, je fais un bon partenaire de discussion auquel on fait appel au moment de parler.

Après, peut-être que je me plante totalement. Peut-être que je surestime ma capacité à être friendly.Peut-être que je me prête un comportement qui n’est pas vérifié dans les faits. Peut-être que je rate des appels du pied aussi. Mais étrangement je suis plutôt confiant.

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4 commentaires

  1. Juste mon point de vue : j’aime bien les mecs, parce qu’avec eux, on parle d’autres choses que de gamins et de cuisines, ou de french manucure, bref, il n’y a pas de compétition. Et parfois même, on a même pas besoin d’être obligé d’entretenir la conversation, on peut rester muet, et c’est reposant.

  2. J’entends bien, mais depuis plusieurs mois, je suis passé d’un néant total à un sollicitation quasi permanente. Ca fait bizarre quand même !

  3. Mais que s’est-il passé ? Tu t’es laissé pousser la barbe façon hipster ? tu t’es mis à venir en costard au boulot ? 😉

  4. Alors non, j’ai pas encore laissé pousser la barbe (mais je réfléchis à la faire pousser un peu plus, pas encore façon hipster cela dit). Je mets pas de costard, ça tiendrait pas à vélo, mais je commence à mettre des chemises de plus en plus souvent.
    Non, je crois surtout que j’ai beaucoup de copines qui sont en galère, et que j’arrive d’une manière ou d’une autre à rassurer. C’est l’avantage d’avoir eu à remonter la pente moi-même l’année dernière, j’ai appris des choses que je peux facilement partager maintenant pour retrouver le moral. Et je commence à avoir les mots justes.

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