Everything changes

Je me suis suffisamment plaint de la fin d’année dernière, et de tout ce que j’avais subi (et trop souvent provoqué). Je ne reviendrai pas dessus, j’ai accepté ma responsabilité et j’essaye maintenant d’être vecteur de changement. Mais tous les changements demandent du temps et des efforts.

I am the mess you choose...

J’ai réduit au strict minimum mes préoccupations personnelles, je limite très fortement mes préoccupations familiales, et je me concentre sur le plus urgent, les préoccupations professionnelles.

Je l’avais déjà annoncé, il était temps pour moi de changer d’activité. C’est maintenant quasiment chose faite, avec mon nouveau poste qui est acté, et qui ne demande plus qu’une date de transfert. Tout ça m’a donné à réfléchir à toutes les raisons qui m’ont poussées à changer ; et si j’avais d’abord tendance à dire que c’était un problème de personnes, c’est en définitive aussi une lassitude qui est la raison de tout ça. Et ce qui continue de me surprendre, c’est la façon dont cette lassitude s’était installée de façon insidieuse. Il aura fallu quelques changements imposés pour que ça commence à me travailler, et de longues discussions avec mes collègues préféré·e·s pour mettre le doigt dessus. Et pas mal d’introspection pour déterrer les racines du problème.

Où est-ce que je veux en venir avec tout ça ? J’ai toujours embrassé le changement comme une dynamique positive dans ma vie ; sauf au boulot. J’ai tendance à croire que le marché de l’emploi étant ce qu’il est, avoir un boulot, qui me plaisait bien en plus, m’a encouragé à maintenir un status quo qui pourtant penchait petit à petit du côté du malaise depuis un moment déjà. C’est quand j’ai été forcé de faire des choix radicaux que j’ai eu le recul nécessaire pour avoir une vision claire du sujet. Et si je ne vais probablement pas renouveler trop régulièrement des changements aussi radicaux, il m’appartient maintenant de trouver la bonne dynamique dans ce nouveau poste pour ne plus reproduire les mêmes erreurs.

Tout ça pour dire, le changement fait peur, c’est naturel, mais il est bien souvent salvateur. Je comprends aujourd’hui comment j’ai raté l’année dernière quelques simples changements qui auraient pu modifier bien des choses pour moi. C’est pour ça que j’essaye de communiquer cette façon de penser à certain·e·s collègues aujourd’hui, et que j’aimerai arriver à le faire au-delà du boulot un jour. Let’s try!

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