En vrac (un peu comme moi)

Je suis un peu absent en ce moment, mais c’est normal.

  • J’entre dans ma seconde (et dernière) semaine de congés, et je commence à voir le bout des travaux de mon salon. Ça a bien avancé, et je devrais probablement mettre quelques photos ici, mais si près du but, je me garde les photos pour quand les derniers morceaux seront en place. More to come …
  • Mon point de croix avance aussi, j’y travaille le soir / la nuit, aussi con que ça puisse paraître, ça me dénoue un peu les muscles du dos (qui prennent cher avec les travaux du salon.)
  • C’est pas nouveau, je ne suis pas normal. Un dimanche, en plein congés, je me réveille à 5h30, et après un petit cappuccino, je vais attaquer mes dernières planches au vitrificateur pendant que le reste du monde est en train de dormir, alors que je me suis couché à peine 4h plus tôt et que je ne suis absolument pas fatigué. Le pire, c’est que tout ça me semble presque naturel (j’ai dit presque, hein.)
  • De façon étonnante, alors que j’ai coupé les ponts avec le boulot, j’en entends presque plus parler que quand j’y suis. Au registre des choses qui me font un peu gamberger, j’ai eu l’info (par un canal officiel) qu’une de mes anciennes collègues, qui était une grande sportive, a été contrôlée positive lors de son dernier test anti-dopage… à la cocaïne. Les canaux officieux me disent aussi qu’elle serait (notez le conditionnel, vu que c’est plus radio moquette) victime de violences conjugales. Et à côté de ça, une autre collègue viendrait visiblement (conditionnel toujours …) de subir le suicide de son fils de 21 ans. Elle est effectivement en arrêt actuellement, ce qui n’augure rien de bon. Mon retour va être compliqué, mais beaucoup moins que pour ces collègues.
  • Après, on se demande pourquoi j’ai eu l’idée saugrenue de me lancer dans des travaux gargantuesques dans mon salon (ça fait presque un an que j’ai commencé,) mais c’est pas vraiment un secret, tant que je bosse, je gamberge pas trop. A l’inverse, je crains un petit vide à la fin des travaux, raison pour laquelle je vais probablement lancer les prochains projets dans la foulée.
  • Moi qui pensait être tranquille dans mon coin pour mes congés, je suis en fait demandé un peu partout. J’ai réussi à dodger la plupart des invitations la semaine dernière, mais cette semaine risque d’être difficile à éviter. Il parait même que mes anciens collègues (le boulot me suit, comme je le disais avant) tiennent absolument à ce que je sois avec eux jeudi soir ; il parait même que certains ont insisté pour que je sois là à leur prodiguer de bons conseils pour l’activité que je gérais encore il y a moins d’un an (c’est plus une question de comment gérer l’encadrement que l’activité elle-même, mais ça en dit long.)
  • C’est l’époque, le jardin commence à prendre du temps-cerveau et du temps tout court. Après le fiasco de l’an dernier (où j’avais plus la tête au salon qu’au jardin,) j’ai décidé de ne pas trop en faire cette année. Tomates, concombres, courges, pommes de terres et peut-être quelques salades. Et évidemment, la rhubarbe, les fraises, framboises, mûres, peut-être aussi le cassis s’il pousse bien, ainsi que ma haie de fleurs en attendant une vraie haie (ça tombe bien, c’est un peu la suite de mes travaux.) Pas trop, j’ai dit.
  • Et à côté de ça, ma vie privée est toujours un clusterfuck pas croyable. J’avais vaguement évoqué quelques éléments ici les derniers mois, mais chaque jour qui passe rajoute un nœud à démêler dans cette pelote de problèmes. Ça m’amuse de voir que c’est moi, le plus asocial de la bande, qui ait finalement le moins de problèmes. Ça ne rend pas pour autant la situation facile, mais au moins, ça fait moins lourd à porter sur les épaules.
  • D’ailleurs, mes travaux au salon ont tellement inspiré mon voisin qu’il veut lui aussi ses meubles sur mesure pour sa geek-room (nom officielle de la pièce dans laquelle il range tout son merdier de geek.) Sauf qu’évidemment, tout seul, il est pas bien dégourdi, alors il vient chez moi pour apprendre à bien faire (pour l’instant il apprend surtout à assumer ce qu’il fait mal.)

Ceci explique cela.

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4 commentaires

  1. Ah, je t’envie, tu n’as pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil ! J’aimerais tellement être pareille !
    Le vide après travaux : tu me sembles encore loin de l’après, avec tous tes projets ? Mais je te comprends, d’ailleurs je me suis soigneusement gardée quelques trucs à faire (l’aménagement et le rangement des placards de mes chambres) pour éviter ce vide, justement. Ceci dit j’ai bien progressé ces dernières années, puisque je suis maintenant également capable de ne rien faire voire de m’ennuyer en y prenant un certain plaisir, ce que je considère comme un signe de bonne santé mentale auto-proclamée 😉

    1. Je n’ai encore jamais réussi à ne rien faire. Et j’avoue que le concept me fait peur. Ca veut dire que tu te poses à un endroit et tu ne bouges plus, tu ne fais qu’attendre… rien du tout ? Tu parles, au bout de 5 secondes j’aurai des fourmi dans les jambes et au moins une dizaines d’idées sur des choses à faire.

  2. Je me pose, et j’attends la mort… 😉 Non, en fait, il y a une chanson de Cabrel, période con-con-gnian-gnian, qui s’appelle « Elle écoute pousser les fleurs » et bien, c’est un peu moi. J’ai du être une vache qui regardait passer les trains dans une autre vie, alors voilà, je me pose sur une chaise sur mon balcon, je sirote mon café, j’écoute les oiseaux, je regarde passer les avions dans le ciel, et je ne fais rien… et j’adore ça 😀

  3. Oh ça je sais faire. Sauf que je sirote le café en moins de 5mn, et que j’en profite pour planifier le reste de la journée dans ma tête.

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