L’heure du bilan 2019

En fait non, c’est pas l’heure du bilan 2019. Le bilan 2019 est comme chaque année : du bon et du moins bon. Le contraire serait étonnant. J’ai tendance à croire que 2019 pourrait se résumer en 1 mot : « Stress », mais c’est probablement parce que je projette les derniers mois sur toute l’année. Nan, comme d’hab, j’ai eu des succès, j’ai eu des échecs, je ne me suis pas reposé sur mes succès, et j’ai appris de mes échecs (reste à savoir si j’ai appris les bonnes choses, on verra ça en 2020). Plus globalement, j’ai aussi appris pas mal de choses, j’en ai réappris d’autres, j’en ai mise certaines en pratique, j’ai planifié d’autres, bref, j’avance, et ça c’est devenu essentiel pour moi.

Mais assez parlé de 2019. C’est une année de plus que je ne changerai plus, alors autant se concentrer sur celle à venir. Et si sur Habitica, beaucoup de gens me réclament le défi annuel des bonnes résolutions, je me suis dit que pour ma part, je n’allais pas faire de résolution cette année. Pas que ça ne marche pas, au contraire, jusqu’à présent j’ai toujours réussi à m’y tenir. Mais j’ai envie d’essayer autre chose, et au hasard de mes lectures, j’ai trouvé une méthode qui me plait, à savoir non pas définir un objectif, mais plusieurs pistes d’amélioration, plusieurs tendances que j’aurai envie de suivre. Alors voilà ce que j’aimerai faire en 2020.

  • Rencontrer / passer plus de temps avec des personnes passionnées. C’est une révélation qui m’est venu il y a plusieurs années maintenant, mais rencontrer des gens qui vivent leur passion, s’est avéré être une véritable motivation pour moi. Je parle surtout de développement personnel (mon voisin qui est passionné de jeux vidéo, c’est plus du consumérisme), même quand c’est pas un domaine qui me concerne ; pour ne citer que quelques exemples, qu’il s’agisse de Kemal et la photographie, d’Aline et le trail, de Phèdre et le zéro-déchet, de Steph l’UX, … la passion est contagieuse, et être au contact de gens passionnés m’encourage à aller plus loin dans mes propres passions. Alors j’aimerai rencontrer encore plus de personnes comme ça, et passer encore plus de temps avec celles que je connais.
  • Créer une base de connaissances. C’est un projet que j’ai depuis longtemps, mais que j’ai toujours eu du mal à rendre utilisable, parce que le plus souvent je créais des notes que je n’allais plus relire ensuite. J’ai essayé de gérer autrement en début d’année, à base de syntaxe markdown et todo.txt, et avec une synchro basique, d’abord par dropbox, puis par Syncthing. Et juste quand ça commençait à prendre, j’ai découvert org-mode. Alors bon, la courbe d’apprentissage sur org-mode n’est pas neutre, mais j’y arrive de mieux en mieux, et je commence à avoir les idées claires sur mon organisation. Et si au départ c’était surtout une façon de gérer plein de petite choses, quasiment tout ce qui m’arrive (genre par exemple, une chaudière qui tombe en carafe un 25 Décembre, et qui est réparée en 5 minutes avec un bout de plastique par le réparateur) me fait dire qu’il faudrait que je me fasse une base avec tout ces petits trucs qui gravitent autour de moi et que j’oublie presque aussi vite.
  • Améliorer mes acquis. Parce qu’en fait, rien n’est jamais acquis. Pour le coup, je pense surtout à trois activités : le woodworking, où j’ai découvert plein de façon de faire des choses que je bricolais à la va-comme-j-te-pousse avant ; le scripting, où j’ai redécouvert les joies de coder des petites choses pour automatiser pas mal de mes tâches ; la dataviz, qui commence à devenir une part essentielle de mon boulot et où il y a tout un art (bien absent de mon métier aujourd’hui) à développer.
  • Continuer de minimiser mon empreinte carbone. C’est un sujet que j’ai vraiment à cœur depuis l’année dernière, et où j’ai fait pas mal de grands pas. Bien que ça ne soit pas directement lié, je case le minimalisme là dedans aussi, parce qu’arrêter d’accumuler des choses chez moi fait partie de ces choses qui me rendent plus serein, réduisent ma quantité de déchets, et ultimement améliorent mon bilan carbone. Mais j’ai pas mal de choses qui pourraient encore être améliorées, des choses simples comme passer intégralement à un éclairage LED, à un peu de domotique pour palier à mes oublis (la lumière de l’atelier, encore et toujours), a simplement faire la majorité de mes courses au marché, en prenant des produits en vrac, locaux, bio… Il y a pas mal de choses que je pourrai encore faire, et certainement plein auxquelles je ne pense pas encore.
  • Rétablir un véritable écosystème dans mon jardin. Ça m’a travaillé une partie de l’été, alors que je refaisais la terrasse. J’ai toujours projeté de refaire complètement le jardin, mais il m’a fallu un peu de recul pour voir que je le gérais toujours en mode automatique, sans réfléchir, et que c’était clairement pas ce qu’il y avait de mieux pour l’écosystème local. Alors, tout ce que je vois à faire ne sera probablement pas fait cette année, mais ça me semble important de m’y mettre, et d’avoir cette réflexion plus basée sur la cohabitation avec la faune et la flore, et comment établir un écosystème capable de s’entretenir tout seul. Et de façon assez contre-intuitive, ça passera invariablement par ruiner l’écosystème existant, en particulier virer les arbres existants, pour en placer d’autres, plus nombreux, mieux choisis, mieux placés, mieux intégrés. Et un peu de réorganisation des espaces.
  • Découvrir, imaginer, rêver, créer, partager, contribuer. Je dirai bien que c’est quelque chose que je fais déjà, mais par essence, c’est quelque chose qui disparaît très vite quand on arrête de le pratiquer. Et donc c’est une activité qui doit se pratiquer en permanence. Il reste que j’ai l’impression de m’être ouvert à beaucoup de choses au court de cette année, d’avoir réalisé beaucoup de choses, qui bien souvent m’étaient inutiles, mais trouvaient un intérêt chez d’autres personnes. Et j’ai toujours autant de plaisir à gâter les gens qui comptent pour moi, à les surprendre avec des idées souvent loufoques, qui me sont venues de la façon la plus incongrue qui soit. C’est quelque chose que je ne veux surtout pas perdre.

C’est déjà pas mal, et je vais essayer de me canaliser là dessus, parce que ça me semble réalisable, mais ça pourrait ne plus l’être si je rajoute d’autres choses. J’aviserai de toute façon au fur et à mesure de l’année, et c’est tout l’intérêt de ne pas avoir une résolution définie. Et pour les personnes qui lisent ça, comme je sais que vous êtes formidables, j’espère pouvoir compter sur vous pour soutenir mes efforts tout au long de l’année.

Une occupation pour quand il fait froid

Pour avoir passé quelques soirs collé au poêle à bois, en attendant mes nouveaux vélux, j’ai trouvé une occupation qui m’amuse beaucoup, et que j’aurai du reprendre il y a déjà un moment : le filtrage. En l’occurrence, le filtrage de tous les flux RSS que je suis.

J’avais déjà récemment fait pas mal de ménage dans mes flux, et il doit m’en rester une bonne centaine, mais ça veut pas dire pour autant que tous les articles m’intéressent, en particulier sur les flux assez généralistes (je pense en particulier à ce qui touche la tech). J’avais bien quelques filtres déjà en place, mais il faut dire que c’était plus rapide de dérouler les articles et simplement zapper ceux qui ne m’intéressaient pas. Enfin, ça c’est en réfléchissant à court terme. Reste que par mon boulot, je suis le premier à dire qu’on gagne du temps en éliminant les faux-positifs à la source, plutôt que de les soumettre à l’avis du public.

Et donc, j’ai commencé à tagger de façon plus agressive les articles qui en l’état ne m’étaient d’aucun intérêt. Et ensuite, il faut trouver quelle expression régulière (et quel critère) va permettre d’éliminer l’article du flux sans éliminer des articles pertinents. Et d’avoir la surprise, en testant, de voir qu’en fait j’élimine plein d’articles que j’avais oublié de tagger mais qui sont finalement aussi de peu d’intérêt.

Tout ça commence déjà à me faire gagner un peu de temps sur mes lectures quotidiennes. Et j’ai bon espoir qu’avec un peu de patience, j’arrive à y passer encore moins de temps, et à n’avoir que la substantifique moelle des informations qui m’intéressent. Tout ça en m’amusant.

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Des projets et de l’informatique

Je ne bricole pas que des choses à la main, il m’arrive toujours de bricoler des choses sur ordinateur, en fonction de ce qui me botte. Mes projets du moment se limitent à peu de choses en comparaison de mes travaux manuels, mais vu la météo, c’est aussi bien de pouvoir travailler en intérieur.

  • Syncthing : J’ai déjà parlé précédemment de Syncthing, c’est un candidat valable pour remplacer (dans mon contexte) des solutions propriétaires comme Dropbox ou Google Drive. C’est d’autant plus amusant qu’on peut vraiment synchroniser comme on veut en fonction des machines. Certains répertoires du PC se synchronisent sur le NAS, certaines répertoires du mobile sur le PC et réciproquement, la tablette sur le PC, et mes serveurs Raspberry Pi un peu partout… J’avance l’installation des différentes instances au fur et à mesure, je joue avec le paramétrage, j’efface et je recommence pour avoir un truc plus propre, et souvent il me prend l’envie de changer mon paradigme de sauvegarde.
  • OpenHAB : Je suis tombé là dessus par hasard en explorant F-Droid. OpenHAB est une plateforme de gestion domotique. Bon, en soi, la domotique ma souvent laissé de marbre parce que j’ai du mal à robotiser mon intérieur, et à consommer plus d’électricité pour faire moins d’efforts physiques. C’est pas le principe, chez moi. Mais… OpenHAB peut s’installer sur un Raspberry Pi, et en soi, c’est prévu pour s’interfacer avec un maximum de choses sans avoir besoin de faire appel à un produit spécifique. Sans trop y réfléchir, ça s’est interfacé avec mon media center, mon ambilight, l’éclairage LED de ma chambre, ma freebox, et quelques autres trucs. Moyennant un peu de bricolage, je peux aussi connecter ma radio internet, par exemple. Et là, je me dis qu’il y a un intérêt certain. Non pas de fainéanter, mais de corriger mes étourderies. Combien de fois je laisse la lumière allumée à la cave par erreur ? Combien d’appareils je laisse branchés à l’atelier ? Combien de fois j’oublie de couper le radio réveil quand je suis en déplacement ? C’est pas garanti que j’arrive à résoudre tous ces problèmes, mais ça vaut le coup de creuser. Et en plus ça m’amuse.
  • Emacs & Orgmode : Celui là, c’est un conseil d’Aline, pour tout ce qui touche à la prise de notes et la gestion de todo. J’ai d’abord douté un peu, parce que j’avais précédemment tenté le frère ennemi d’Emacs, Vim, et j’avais pas réussi à accrocher. Mais il faut dire qu’elle me l’a bien vendu, et que même s’il s’agit d’un mode spécifique à Emacs, ça reste de la manipulation de fichier texte, donc je ne reste pas enfermé dans un outil quelconque (on est d’accord qu’avec Emacs, c’est quand même plus pratique). Comme le gros de l’outil est prévu pour utiliser les milliers de raccourcis claviers, je suis en phase d’apprentissage. Pour l’exercice, je tiens une liste assez exhaustive de mes tâches à faire, et autant dire que j’ai assez rapidement réussi à faire une loooooongue liste de trucs … Ca veut pas dire que ça prendra, mais ça vaut la peine d’essayer.
  • Aria2 : Celui-là, je n’y ai pas encore touché, mais ça me démange de remonter mon serveur de téléchargement sur Raspberry Pi. Et puis surtout je crois que je suis curieux de savoir à quoi ça ressemble une fois en place. Ca veut probablement dire que ça ne tiendra pas longtemps en place, mais peut-être que j’aurai tort. Le seul moyen de le savoir, c’est d’essayer.
  • CardDav & CalDav : Un vieux projet que j’ai pas abandonné, à savoir auto-héberger un outil qui me permette de synchroniser mon téléphone en CalDav et CardDav, pour ne plus dépendre directement de Google pour mes contacts et mon calendrier. J’ai quelques pistes en tête, mais il me faudra un peu de temps pour faire une installation sérieuse et qui devra être proprement backupée si je veux faire un switch définitif.

Et surtout, tout ces projets sont une bonne raison de faire une pause dans un autre projet que j’ai démarré récemment, et qui m’a déjà bien gonflé en très peu de temps, en l’occurrence refaire l’auvent dans mon jardin. Le problème de base était que le toit de cet auvent était en vieux plastique, qui était à la base transparent, mais avec les années, était devenu totalement opaque. Et abîmé. J’ai vite compris que c’était pas juste du plastique, mais probablement du PRV. Je l’ai compris quand, en essayant de dévisser le tout, j’ai commencé à avoir des démangeaisons persistantes sur les bras. Le fait est que la surface était tellement flinguée que je frottais les bras sur la fibre de verre, et c’est une trèèèès mauvaise idée en général. Mais je reparlerai de ce projet là un peu plus tard.

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Une inauguration et de l’amour

Le week-end n’est pas fini qu’il est déjà riche en événements. Ca aura commencé samedi très tôt avec un retour post-apéro d’anniversaire où mon vélo aura commencé à faire des bruits bizarres, puis un bruit indiquant clairement que quelque chose n’allait pas. Ca faisait plusieurs jours déjà que les vitesses arrière n’étaient plus bien alignées et je sentais quelque chose venir. Mais à une certaine heure, on a juste envie de dormir, et comme j’étais pas loin de la maison, j’ai juste posé le vélo en me disant que je regarderai au réveil. Et au réveil, j’ai regardé.

Il ne devrait pas y avoir autant de pièces, en temps normal.

Au registre des pièces de vélo que j’ai inhabituellement cassées au cours des années, il y avait la chaîne, la pédale, les roulements à bille de la fourche, et il y a maintenant l’axe de la roue arrière. Ca expliquait bien le boucan infernal que faisait le vélo à la fin. Et donc, en voyant ça, la question évidente, c’est « Et maintenant, je fais quoi ? »

Je me souviens d’une discussion assez vive avec Phèdre qui, en bonne minimaliste, me demandait pourquoi est ce que j’avais deux vélos à la maison alors que je n’en utilisais qu’un seul. La réponse est là : le second sert à prendre le relai du premier en cas d’accident de ce type. En l’occurrence, comme je dois encore changer les freins du second, j’ai juste échangé les roues arrière. Elles ne sont pas super bien alignées au niveau du dérailleur, mais ça fait l’affaire le temps de trouver une solution plus pérenne. Une solution plus pérenne qui devait attendre, parce que samedi, j’avais un déménagement, et je me voyais mal dire à Kemal « Je peux pas venir, j’ai cassé mon vélo ». Ca fait un peu cliché du type qui ne veut juste pas venir.

Et des fois je me dis qu’il faudrait que j’arrête d’aller à tous les déménagements où je suis gentiment invité. Parce que depuis 15 ans que je connais Kemal, par exemple, et pour l’avoir déjà déménagé à son appartement actuel (au 5ème sans ascenseur), je savais très bien ce qui m’attendait. Kemal et sa famille sont tout sauf des minimalistes. Samedi, le but était de transbahuter les cartons à leur destination, pour qu’ils aient de nouveau la place de faire d’autres cartons. Et on se demande comment tout ça tenait là au départ… Quand on s’est retrouvé à descendre les cartons de 30kg de comics que je me souvenais avoir monté à l’époque, j’ai comparé ça au fait de confronter une personne au serial killer qui aurait tué ses parents sous ses yeux étant enfant. Un vague sentiment de terreur et une défiance certaine.

Alors pourquoi est-ce que je m’inflige ça ? Parce que comme avec tous mes amis, j’aime Kemal. Et j’aime aussi toute sa famille. Ils font partie de cette catégorie de personnes pour qui je donnerai un rein sans réfléchir. Et donc je les déménage sans y réfléchir non plus. De toute façon, c’est la chose à faire, alors pourquoi y réfléchir ? Au delà de l’amour que je lui porte, Kemal est quelqu’un de fascinant, qui évolue dans une monde qui est très loin du mien, mais qui est tellement appréciable par sa diversité que j’ai toujours plaisir à m’y confronter.

Et puis il y a la petite histoire qu’il avait déjà utilisée à son dernier déménagement. Après les deux premiers trajets, alors que la quinzaine de personnes présentes (que je ne connaissais absolument pas) étaient à table, et que ça discutait du programme de l’après midi, quelqu’un a évoqué la possibilité de vider la mezzanine. Kemal s’y est opposé, parce que la mezzanine était remplie de ses précieuses figurines, et, debout devant l’assemblée, il ajoute « Il n’y a qu’une personne en qui j’ai assez confiance pour déplacer mes figurines, c’est Benoit, personne d’autre ne touchera mes figurines », dit-il en me pointant du doigt. Moi qui avait espéré me fondre dans l’arrière-plan et dans le bruit de fond, c’était foutu, tous les yeux étaient braqués sur moi à cet instant. J’étais évidemment pas à l’aise, mais c’est toujours amusant de se retrouver face à une situation qu’on n’aime pas spécialement.

C’est aussi pour ça que je m’attends à avoir un coup de fil de lui dans la journée, pour demander si je peux passer pour lui filer un coup de main (justement avec les figurines, je pense) aujourd’hui. C’est normal, je lui avais dit que je m’étais réservé le week-end pour l’aider, et il sait qu’il peut compter sur moi. De toute façon, j’ai eu le temps hier soir d’aller en vitesse racheter une roue arrière, faire installer mes anciens pignons dessus, et réparer complètement le vélo. Donc je suis prêt à en découdre.

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Pour s’occuper jusqu’à l’été

Mon défi Habitica de trois mois étant fini en avance, et la fin du défi étant reportée jusqu’à l’été, ça me laisse presque deux mois sans objectif majeur à atteindre. En fait, c’est un peu faux, parce que j’ai toujours vingt millions d’objectifs majeurs en cours, mais bon, j’en fais un peu à chaque fois plutôt que de me concentrer sur l’un d’eux.

Alors what’s next ? Bah comme souvent dans ce genre de situation, je vais me mettre en situation d’apprentissage plutôt qu’en situation de réalisation. Y’a plein de cordes que j’aimerai ajouter à mon arc, et j’ai un peu de temps pour faire tout ça. Alors, dans le désordre :

  • Apprendre quelques nouvelles façon de cuisiner. C’est grandement inspiré par Aline qui m’apprends des choses que j’ignorais sur la nutrition, et la façon de l’améliorer, essentiellement en terme d’ingrédients. Y’a des choses à intégrer dans ma façon de faire, et j’ai envie de tester ça. Parce que je pense que mes petits problèmes de coup de barre de midi sont plus provoqués par mon alimentation que par mon sommeil (ou son absence en l’occurrence).
  • Apprendre à faire des queue d’aronde. Des propres, j’entends. Parce que mon premier essai de cet après midi a l’air pas trop mauvais en photo, mais en fait il est grave à chier.
On ne dira pas que j’ai en fait cassé un coin qui ne tient pour la photo que par la théorie de la gravité. Non, on ne le dira pas.
  • Apprendre à sculpter le bois. Parce que j’ai un autre projet qui implique des formes beaucoup plus tordues, et un talent artistique qui me fait encore défaut, mais sur lequel je travaille. C’est un projet qui, là tout de suite maintenant, me travaille beaucoup, et pour lequel je me suis fixé une deadline plus ou moins arbitraire à fin Octobre. Et là, c’est sur du bois brut que je travaille, genre, des branches que j’ai ramassé sur mon chemin l’année dernière. Heureusement ou pas, je sculpte pas de gros trucs.
  • Apprendre encore et toujours à changer mes habitudes, à les améliorer, et à chercher encore et toujours la solution ultime. En particulier dans le domaine informatique, où j’ai été bien occupé cet après midi, suite à une discussion qui m’a fait repenser une nouvelle fois ma méthode de prise de notes. J’ai déjà testé plein de choses, et j’avais il y a des années une appli qui marchait bien mais qui a été arrêtée. J’étais récemment passé sur Notes, mais encore une fois, c’est une solution que j’utilisais finalement peu. Donc j’ai tenté Markor, et parce qu’il me fallait une solution de synchro et que Dropbox était à la fois trop compliqué et que finalement je cherche à m’en débarrasser, j’ai installé Syncthing. La solution semble fonctionnelle et répondre à mon besoin, mais la config est très foireuse (pas possible de changer les chemins d’accès sous Ubuntu, les hôtes supprimés qui réapparaissent sous Android, etc…) Bref, rien d’impossible, mais de la config à ne plus savoir qu’en faire. Et pour éditer les notes en local, je suis repassé sur Atom, qui évidemment n’était pas à la bonne version et me faisait des bugs (probablement un soucis de backport).
  • Quelques question existentielles, par exemple sur les pistes d’évolution que j’ai pour réduire ma consommation de plastique. Il y a évidemment des questions de choix d’emballage, mais peut être aussi d’endroits où je fais mes achats.

Bref, je suis pas au chômage, surtout si on se dit que c’est la période où il faut s’occuper du potager…

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Modern-day currency

J’ai vainement tenté d’expliquer à mon libraire pourquoi il ne me trouvait pas sur Facebook, ni sur Twitter, ni sur les neuf dixièmes des réseaux sociaux (je fais acte de présence sur LinkedIn, mais vraiment juste pour la forme, et pour signaler aux collègues quand ils ont des bots dans leurs cercles). Après, je critique pas, c’est de l’avis de chacun. Lui me vante que j’y gagnerai d’être au courant des derniers événements (sauf que je les ai tous les vendredis soir à la boutique), moi je lui vante tout ce qu’il donne à ce système, et dont il se fout pas mal. C’est son droit.

Mais au delà du débat idéologique autour de la protection de la vie privée, je me suis rendu compte après coup que j’ai un autre angle d’attaque pour expliquer mon choix. En fait, et c’est plus vrai que jamais en ce moment, je dispose essentiellement de deux ressources qui, pour moi, sont essentielles : mon temps et mon attention. Et de ce que je peux en dire, tous les réseaux sociaux que je connais phagocytent ces deux ressources. C’est mon choix d’allouer mon temps et mon attention à d’autres sujets qui me semblent plus important.

Alors soyons clairs, je les alloue parfois à des trucs débiles, parfois à des trucs de peu d’intérêt, mais ça reste mon choix conscient, et un choix que j’assume. C’est moi qui décide quoi, et surtout qui, profitera de mon temps et de mon attention (ou le subira, c’est selon les personnes).

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WordPress 5.0

Woohoo !! Ca fait maintenant quelques temps que je suis passé à la dernière version de WordPress (j’avoue que je ne me pose jamais la question, j’update dès que possible, réflexe de sécurité), et j’avoue que ça fait presque autant que je ne pouvais plus écrire d’article parce que leur nouvel éditeur d’article plantait au lancement…

Bon, réflexes classiques :

  • Je désactive tous les plugins (j’en avais 2) > pas mieux
  • Je mets le thème par défaut > pas mieux
  • Je vide le cache du navigateur > pas mieux
  • J’installe un autre navigateur > pas mieux

Là, ça commence déjà à me gonfler… alors je laisse passer quelques jours. C’est pas comme si j’avais des choses vraiment intéressantes à dire de toute façon.

Et puis, comme j’ai récemment activé le serveur VPN de ma box pour m’y connecter avec mon smartphone, et que j’ai installé une bonne console SSH, j’ai commencé à bricoler mon serveur entre deux réunions au boulot.

  • Nouvelle base de donnée vierge > pas mieux
  • Nouvelle installation de WordPress > pas mieux
  • Nouvelle installation et nouvelle base de donnée (oui, j’aurai du commencer par là) > pas mieux

Ouuuh, là ça commence à me courir sévère. Surtout que …

  • En utilisant le navigateur du smartphone ou de la tablette > C’est über-chiant, mais ça marche

Là je censure ma réaction qui fera peur aux âmes sensibles.

Whatever, ce soir je me dis que ma seule solution (parce que je refuse de revenir à l’ancien éditeur, le changement a du bon), c’est de passer par les forums de support de WordPress. J’ai une expérience des forums de support assez désagréable, mais bon… Bref, je suis bête et discipliné, je me farcis toute la FAQ de troubleshooting pour diagnostiquer au mieux le soucis. Je tombe sur des messages d’erreur un peu plus parlant, je cherche, je trouve rien, puis je cherche encore, puis encore, puis encore… et enfin, une lueur d’espoir… Ca pourrait venir de la configuration du site sur le serveur, et de comment il appelle les pages… Le truc où de base je suis de loin pas un expert, juste un bricoleur qui sait lire la documentation (j’ai eu assez de RTFM pour savoir commencer par RTFM). Je bidouille un peu, ça ne marche pas. Je bidouille un peu plus, et là, (r)Amen, ça marche !

Et donc après avoir épuisé de grosses quantité d’adrénaline dans mes veines, après avoir eu envie de prendre un dev pour taper sur un autre, me revoilà… Enfin !

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Un conseil à chaud

En discutant l’autre jour avec Phèdre, elle me demande de lui donner un conseil. Pas à propos d’un sujet, sans contexte, juste « un conseil », comme ça. J’avoue, j’ai été déstabilisé, j’ai pas l’habitude de réfléchir sans aucun contexte. Et finalement, c’est un exercice assez bizarre quand on ne s’y est pas un peu préparé. Essayez-voir, là comme ça ; vous devez donner un conseil à un ami, n’importe quel ami, n’importe quel conseil, mais de préférence, un conseil qui ait du sens et de la valeur, assez pour avoir un réel impact sur sa vie. Et quelque part, pour moi, j’ai rapidement résumé ça à « quel conseil j’aurai pu vouloir me donner dix ans plus tôt, vingt an plus tôt (ouais, je commence à accumuler les années, en fait) ? »

En fait, une fois que j’ai compris l’énoncé, la réponse m’a paru être d’une évidence à toute épreuve, en tout cas en ce qui me concerne. Mon conseil, à elle, à mon moi d’il y a des années, à n’importe qui qui voudrait profiter de mes échecs et de mon expérience ? C’est simple. « Sois créative. »

Et par là, je n’entends pas que « imagine des trucs » ou « trouve des idées ». Certes, ces étapes font partie de la créativité, mais la finalité, c’est bien de créer, de faire, de donner forme à ces idées, de les ancrer dans une réalité bien concrète qu’on peut plus facilement communiquer qu’une simple idée. J’ai pour ma part trop souvent été limité à la réflexion, à l’imagination, et je m’étais bien trop peu attaqué à la réalisation.

Au début, j’étais comme beaucoup de gens, à dire que je ne suis pas vraiment un créatif, que je n’avais aucun don pour ça, ni aucun talent (syndrome de l’imposteur, quand tu nous tiens…). Jusqu’à ce que je comprenne que la créativité n’est pas codée dans nos gênes, c’est comme beaucoup de compétences quelque chose qui s’apprend, qui se travaille, qui s’instruit. Et c’est un apprentissage qui ne finit jamais, parce qu’on n’est jamais *trop* créatif. On peut toujours l’être un peu plus.

Mais surtout, la créativité est une forme de thérapie, de moyen de reprendre confiance en soi, de se montrer qu’on est capable, et parfois même avec assez peu d’efforts. Et soyons honnête, c’est aussi un moyen de s’abrutir, de ne pas penser à certaines choses qui sont encore parfois trop fraîches pour être processées avec calme et recul. Et si parfois je me suis un peu trop enfermé dans ce travers pour éviter d’avoir à faire face à certaines de mes erreurs ou certaines de mes expériences pas forcément heureuses, il y a toujours une sortie obligatoire quand on arrive au bout d’une création importante (mon salon, anybody ?)

Je crois que je pourrai en parler pendant des heures, mais je suis déjà chiant avec si peu de mots, et ça serait rajouter des couches inutiles à un conseil à la base très simple. Soyez créatifs, s’il vous plaît. Imaginez puis faites des choses, pour vous, pour les autres, pour rien, mais créez, donnez vie à vos idées, et admirez ce dont vous êtes capable, aussi infime cela soit-il. On commence tous comme ça (et comme je l’ai dit, on ne finit jamais.) Et on fait tous des erreurs, des créations foireuses ou débiles. Mais c’est comme ça qu’on apprend, qu’on progresse, et qu’on grandit.

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