Calme, patience et persévérance

Je crois que j’ai déjà raconté ici comment j’avais sorti une petite cinquantaine de souches de thuyas du jardin. Tous ça pour replanter des haies avec quelque chose de moins chiant à l’entretien, comme le noisetier, le hêtre et la charmille. Mais en attendant, il me restait une souche bien enracinée. Le genre de souche qui mérite le titre de « gros Dudulle » (titre initialement attribué à un énorme radiateur qu’on avait du décrocher et déplacer pour le repeindre chez un pote, et qui par la suite s’est imposé à tous les trucs de taille monumentale et très chiants).

Et donc, je me suis attaqué au gros Dudulle. Bon, c’était pas la première fois que j’essayais. J’avais déjà essayé de dégager les racines pour les couper, mais je n’arrivais à avoir que la surface. Papa était venu avec la tronçonneuse, mais devant la masse de cailloux dans le pied de la souche, il s’était contenté de faire des encoches dans le haut de la souche pour que j’essaye de le fendre à coup de masse et de coins. Ce que j’ai essayé par la suite, sans grand succès. Mais finalement, je me suis senti capable de le descendre (et surtout je m’étais dit que j’allais l’enlever par petits morceaux).

Mais le gros Dudulle est par définition très résistant (et très chiant, donc).

Non, il n’a pas craqué. Et quand j’ai enlevé les coins, il est revenu en place.

Ca m’aura pris deux jours, et j’y aurai perdu quelques litres d’eau, une ou deux années de vie future et quelques morceaux de doigts, mais j’ai fini par l’avoir. Par contre les voisins devaient en avoir raz le cul de m’entendre taper sur les coins tout le week-end.

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