Ce soir, un instant devant mon PC, je me dis que comme je n’ai rien de planifié pour la soirée, je vais en profiter pour sauvegarder et mettre à jour mon serveur web. Mais d’abord, manger (il est 19h). Je vais donc à la cuisine, à me demander ce que je vais pouvoir faire. Avant de trouver mon repas du soir, je vois mon autocuiseur, et je me souviens qu’il ne marche plus. C’est vrai que je m’étais promis de le démonter pour voir si je pouvais le réparer. Tiens, je vais rajouter ça à ma liste des choses à faire ce soir, mais pour ça, il me faut mon tournevis et tous mes embouts. Qui sont à la cave. Je vais donc à la cave. Je vois mon tournevis et mes embouts, et je vois aussi deux planches sur lesquelles je travaillais cet après midi (more on that later), et que j’avais prévu de fixer ensemble. Tout à l’air sec, alors vite fait, je fais ça. Un coup de colle, quatre chevilles, une dizaine de serre-joints, et c’est parti. J’attrape le tournevis et les embouts, et je vois un grand bout de fil de fer. C’est vrai que je m’étais dit qu’il fallait que je me fasse une petite structure pour tordre un bout de bois vert. J’attrape le fil et une pince, et je remonte le tout.
Me voilà donc avec un ordi à backuper et upgrader, un autocuiseur à réparer, du fil de fer à tordre, mon repas du soir à faire, et il est 19h30. Faciiiile !!
L’autre histoire de la journée qui me représente bien, c’est justement que j’ai travaillé un peu mon bois cet après midi. Des planches issues de palettes que j’ai démontées et qui vont me servir à complètement autre chose. J’avais envie de tester une nouvelle technique pour assembler les planches, et j’ai ri quand j’ai monté mon équipement. L’idée était d’utiliser la défonceuse avec une tête un peu particulière :

L’idée était de rainurer les planches. C’est pas le truc le plus facile à faire, mais ça se tente. Et c’est là que l’histoire se corse. Plutôt que de romancer, je vais montrer le résultat :

Inutile de dire qu’avec ce machine là en train de tourner dans la défonceuse, j’ai un peu eu peur que tout m’explose à la gueule. Heureusement, j’ai pu rapidement couper le contact, mais ça n’a pas été simple, parce que les vibrations de cette tête en rotation à un milliers de tout minutes, c’est coton.
Finalement, j’en suis revenu aux bonne vieilles chevilles, au moins celles là ne vont pas me péter à la figure.
Et pour finir, un projet qui touche à sa fin, l’escalier de l’entrée :

Une journée bien remplie, donc.