Octobre 2023

Travaux et créativité

  • J’ai testé quelques gravures sur mes prototypes en bois cintré et ça rend pas mal. Ca demande toujours beaucoup de finitions, beaucoup de ponçage, et ça fait de la poussière, mais je pense que je vois un peu mieux ce que je peux envisager maintenant.
  • Dans l’idée de ranger mon atelier, je fais pas juste du tri dans les morceaux de bois, mais je fabrique aussi des rangements, plus ou moins provisoires, puisqu’à terme (peut-être l’an prochain), l’idée est de refaire entièrement l’atelier. Mais comme je travaille sur des supports en porte-à-faux, ça devrait être réutilisable. De toute façon, j’utilise presque uniquement du bois de récup.
  • Un peu au hasard, sans préméditation, j’ai embarqué ma nièce pour la fabrication d’un nichoir. Elle aime bricoler, mais elle aime pas les outils qui font trop de bruit ! C’est pas grave, le nichoir est posé chez mes parents, et il tombait à pic, puisqu’un pic-épèche qui venait de commencer à faire un trou sous la toiture a commencé à agrandir l’entrée (prévue pour des mésanges initialement).

Personnel

  • Je continue de cibler les châteaux d’Alsace pour mes randos (à plusieurs) / trails (en solitaire). Ca veut aussi dire qu’il faut trouver ces châteaux au départ. Etant donné qu’il y a essentiellement des ruines (ceux en état sont surtout en plaine), il n’y a pas exactement un listing précis. J’avais déjà fait des recherches, sur internet ou sur OpenStreetMap, mais ça a amusé mes parents, donc ils m’ont refilé un livre sur les châteaux d’Alsace. Le livre en recense une soixantaine, mais avec toutes mes recherches, j’en suis à 91. Et j’en ai vu 26 pour l’instant.
  • J’ai quand même une grande impression de vide ce mois-ci. Le boulot s’est avéré ultra-prenant, et j’ai pas eu le temps de faire autant de choses que j’aurai voulu. Pourtant, j’ai fait quelques soirées avec Aline, j’ai repris les jeux de société chez Kemal, j’ai même trouvé le temps de déjeuner avec Pierre, JD et Nico (dont j’ai aussi fait l’inventaire). Mais malgré ça, j’ai cette impression de n’avoir rien fait ce mois-ci. Probablement parce que je n’ai pas trouvé ces petits moments où rien n’est prévu et où j’improvise quelque chose. Tout était prévu, planifié, et pas un seul créneau pour se laisser aller à n’importe quel projet…

Scripts

Le Pi qui me servait de mini-NAS basse conso m’a laché, et je ne sait toujours pas pourquoi. Une upgrade fait qu’il a refuser de rebooter. J’ai fait une réinstallation toute propre, et pas mieux. J’essaye encore de l’expertiser, mais j’ai assez peu d’espoir que mes connaissances me permettent de lui rendre vie. Du coup, toujours à la recherche de cette solution de NAS basse conso (et basse capacité, c’est juste pour les fichiers essentiels), je me suis lancé dans une énième réinstallation de mon media center (Batocera ayant une furieuse habitude de planter Kodi), et je me retrouve avec plein de place. Et si j’essayais de fusionner les deux sur ce Pi là ?

Empreinte carbone

  • Avec le temps qui se rafraîchit, j’ai enfin décidé de vider le boisseau où je stockais toutes les vieilles cerises ramassées ou cueillies chez le voisin. Il va maintenant falloir les nettoyer pour les intégrer à mon radiateur passif. Y’a du boulot !
  • Autre projet qui recycle, mais pas des choses de mon jardin, j’avais missionné mes parents pour récupérer les bogues du noyer chez eux. Il se trouve que mon boss a plein de noyers chez lui, il m’en a donc ramené aussi. Je fais sécher ça, et j’aurai bientôt du brou de noix !

Écosystème

  • Mes piments-cloche donnent très bien, et ça, ça me rend super heureux, parce que c’est typiquement quelque chose que je ne trouve pas au marché. Je me souvenais que ça piquait pas trop. J’ai été douloureusement rappelé à la réalité (à savoir que c’est surtout les graines qui contiennent la capsaïcine), après avoir justement retiré les graines et m’être frotté le nez juste après…
  • Les poivrons donnent toujours bien, mais les tomates arrivent en bout de course. C’est pas bien grave, j’ai séché plein de tomates justement, j’ai une petite réserve pour l’hiver !
  • Encore une plante dans la véranda attaquée par les cochenilles. Mais je crois être intervenu avant que l’invasion ne batte son plein, puisque ça fait plusieurs semaines que je ne vois plus rien. Cela dit, ça sera pas la première plante qui me dit « tout va bien, ramène moi chez les copines » et qui au printemps recommence à m’infester toutes les voisines…
  • Ma Monstera est tombée malade (ma faute, j’ai récupéré des tiges de Tradescantia qui était malade en espérant en sauver quelques unes (ce que j’ai plutôt réussi), mais j’ai pas été assez scrupuleux dans mes soins, et ça s’est propagé avant que je ne l’éradique. La Monstera se retrouve donc sans feuilles, mais ça l’a pas empêché de repartir au printemps dernier, on va espérer que ça marche aussi cette année.

Media

  • Je crois pas l’avoir déjà remonté, mais je m’amuse comme un fou avec Body Count, ça me rappelle mon adolescence.
  • Dans un style assez différent, je suis tombé par hasard sur Psygnosis, et c’est… assez spécial, mais dans l’ensemble, j’aime assez pour l’ajouter à ma playlist. Je crois que ce qui me perturbe, c’est qu’il y a un peu beaucoup de styles dans une seule chanson. Pas une mauvaise chose en soi, mais ça provoque un déséquilibre qui peut rebuter.
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Septembre 2023

Travaux et créativité

  • Depuis que je m’étais amusé à fabriquer des anneaux en bois cintré, j’avais en tête de faire des bracelets un peu de la même manière. Mais j’avais jamais pris le temps de m’y attaquer, et de toute façon j’aime bien ruminer certaines idées un bon moment. Mais là c’était le moment d’essayer. C’est pas parfait, c’est même plein de défauts, mais c’est un prototype plutôt encourageant.
  • Un autre projet qui m’a occupé un moment, et que j’avais en tête depuis… bien trop longtemps, c’est d’égayer un peu le plafond de la véranda. J’avais des batteries solaires rattachées à des câbles de LED. Mais c’était plutôt prévu pour traîner sur un piquet dehors, pas accroché à mon vélux. Donc j’ai fait usage du Fablab pour régler ce problème. Et maintenant j’ai de la lumière au plafond.

Personnes

  • Ca a du passer inaperçu, parce que je me suis contenté de rajouter le lien en haut de la page, mais j’ai maintenant un compte Mastodon. Comme ici, j’y raconte rien d’intéressant, mais ça me permet d’évacuer tout un tas d’idées.
  • A mourir de rire, à la demande de Marie-Odile, j’avais installé un carter de chaîne sur le vélo de sa petite fille le mois dernier. En début de mois, elle me rappelle et me dit que ça marche pas. Pourtant, j’avais bien testé que ça tournait et que ça frottait pas. J’y vais, et … disons que j’ai remonté les manivelles un peu vite.

Scripts

J’ai commencé à attaquer Hugo, mais alors tout doucement… J’ai en fait tellement de choses dans les cartons que je trouve pas vraiment le temps de me poser devant le PC plus de 10mn.

Empreinte carbone

  • C’est la période du ménage d’automne. J’ai passé l’été à accumuler le chaos dans l’atelier, et il est temps de ranger tout ça, surtout que j’ai dans l’idée de refaire complètement l’atelier dans les prochains temps. Ca veut dire ranger toutes mes chutes de bois, monter au poêle à bois celles qui ne serviront pas, et répartir dans le jardin toute la sciure que j’ai créé pendant ces derniers mois.
C’est un sacré bordel…
  • C’est aussi la période où je vide le nichoir (qui sans surprise a été habité cette année, même si visiblement il n’y aura eu qu’une seule couvée), et je devrais bricoler une nouvelle boite pour mettre à l’abri les larves d’abeilles solitaires du jardin.

Écosystème

  • C’est l’automne, ce qui veut dire que beaucoup des plantes de la véranda font mine de crever. Si j’en crois l’expérience actuelle, elle reprendront tranquillement au printemps prochain, mais c’est un poil déprimant. En particulier pour ma Monstera qui avait si bien repris, mais qui s’est pris une infection qui a fait que j’ai du couper toutes les feuilles.
  • Sans grande surprise non plus, les plants de concombre ont rendu l’âme au jardin. Le reste tient bon, mais les tomates et les concombres commencent quand même à crier fatigue. Ca m’empêche pas de récolter des tonnes de tomates cerises chaque semaine (et avec la vague de chaleur tardive qui est annoncée, de ressortir le séchoir solaire).

Media

  • Très bonne surprise, j’ai découvert Murder Falcon, une BD qui mélange un concept débile (le héros doit jouer du Metal pour que son acolyte soit plus fort) et un sous-texte très touchant (sans surprise, un héros torturé d’une façon qui me parle), le tout avec un dessin hyper dynamique, des excès totalement assumés, et des références au Metal que j’ai du m’instruire pour comprendre.
  • Autre bonne surprise, que j’ai présenté à l’apéro BD de ce mois, Wonder Woman Historia, une histoire de Wonder Woman où on ne voit pas Wonder Woman, mais où on découvre comment les déesses de la Grèce antique créèrent les amazones en rébellion face aux dieux et à la condition de la femme de cette époque (finalement pas si différente d’aujourd’hui). Une histoire féministe, donc, qui se démarque par des dessins somptueux et un message plein d’espoir.
  • C’est pas la découverte de l’année, mais ça m’a suffisamment mis la pèche pour entrer dans ma playlist, un peu de Nita Strauss :
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Août 2023

Et un anniversaire de plus pour moi, fêté seul, et en randonné comme les années précédentes, mais sous la pluie et dans les nuages cette fois-ci.

Travaux et créativité

  • Mon coffre avance bien… mais arrive à un nouveau point d’arrêt. Il me faut des charnières, mais toutes celles qu’on trouve en magasin de bricolage sont moches. Solution, fabriquer les miennes. C’est pas compliqué, mais c’est beaucoup de patience, et pas forcément tous les outils que j’ai… Bref, à étudier.
  • Parce que le hub USB que j’utilise chauffe fort en fin de journée de télétravail, je m’étais mis en tête d’améliorer le refroidissement passif en faisant en sorte que la plus grande surface possible soit exposée à l’air libre (avant il traînait sous une pile de câbles). Une petite paire d’heures à l’atelier, quelques morceaux de pin et de chêne, 4 vieux clous rouillés, et on a un résultat.

Personnes

J’ai vu peu de monde, à part la famille, ce mois ci. Mais si je devais en retenir deux choses, ça serait :

  • que ma nièce adore aller jouer avec moi au fond du terrain des parents, les pieds dans le ruisseau, à dévier le cours d’eau « pour aller plus vite » (comprendre que j’essaye de préserver les berges, mais chacun le voit à sa manière). Et comme je me suis un peu remis à la sculpture du bois, elle a envie d’apprendre à faire pareil. Je vais peut être lui donner des cours…
  • que j’ai réussi à renouer contact avec mon neveu. Lui qui avait des soucis d’hypersensibilité, et qui évitait la plupart de la famille de peur de pas être à la hauteur, on a réussi à parler de sujets qui nous passionnent (pendant qu’on fêtait les 50 ans de mariage de mes parents), et si on n’a pas tout en commun, je pense avoir réussi à l’intéresser au fablab, il a bien envie de participer. Reste à voir s’il s’y tient, mais dans tous les cas on aura avancé.

Base de connaissance

Grosse mise à l’épreuve de ma base de connaissance à la fin du mois, puisque mon téléphone m’a lâché, j’ai donc du essentiellement l’utiliser sur PC, ce qui est totalement hors de mes habitudes. Je m’en sors pas trop mal, mais ça met en lumière une faiblesse qu’il faudrait que je travaille.

Scripts

Après avoir hésité entre Hugo, Jekyll et Eleventy comme moteur de blog statique, il s’avère que j’ai plus de gens autour de moi qui utilisent Hugo que les autres moteurs, donc je fais confiance à l’inconscient collectif. Je dois toujours aller plus loin que l’installation, mais

Empreinte carbone

  • J’ai plein de tomates cerises séchées pour tenir l’hiver ! Bon, il m’en reste encore plein, mais la météo a pas l’air de vouloir me laisser utiliser le séchoir solaire…
  • J’ai aussi testé les mirabelles et les quetsches séchées. Il y a un équilibre à trouver entre trop sec et pas assez sec, et je crois l’avoir trouvé ! Bon, l’autre astuce, c’est de stocker dans une boite où on aura mis un sopalin au fond, ou tout autre papier/tissu absorbant. Ca évite de concentrer l’humidité, et donc le développement de moisissure.

Écosystème

Il fait chaud, donc ca pousse, mais c’est pas spécialement intéressant, du coup, parce que ça pousse qu’en longueur. Reste que le jardin donne plutôt bien, et que la véranda a survécu à la canicule. C’est l’essentiel.

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Vers l’infini (et au delà)

J’ai remarqué il y a peu que j’avais une grosse affinité pour les univers partagés. Typiquement, ça se voit avec toute la Black Library, avec les longues séries en BD (comme les séries Elfes, Nains, Orcs & Gobelins, Mages, … qui totalisent pour l’instant plus de 90 tomes), Discworld, ou les histoires qui s’essayent à retranscrire l’univers de H.P. Lovecraft. Et d’aussi loin que je me souvienne, j’ai commencé à apprécier la lecture avec Henri Vernes et sa centaine de tomes de Bob Morane.

Mais pourquoi ?

C’est la question que je me suis posé. Parce que j’aime me poser des questions. J’ai envie de dire que quand une histoire est chouette, on n’a pas envie qu’elle s’arrête. C’est vrai aussi, mais c’est un peu réducteur, surtout qu’en matière de lecture, j’ai tendance à toujours me demander où on m’emmène, et à comment on va bien pouvoir finir un truc qui a bien commencé (bien commencer, c’est subtil mais relativement abordable ; bien finir, c’est tout un art).

Mais voilà, prenons par exemple l’Hérésie d’Horus. Pour replacer les choses dans leur contexte, cette histoire est issue d’un jeu de figurine futuriste auquel je jouais il y a presque 30 ans, et où le lore était développée à coup de quelques paragraphes éparses dans les livres de règles. L’hérésie d’Horus, c’était cet élément fondateur de l’univers, où Horus le maître de guerre, se rebelle contre son créateur, l’Empereur, et mène une guerre civile qui déchire l’univers et se solde par la mort de l’un, et la quasi-mort de l’autre. Donc en soi, on sait déjà comment finit cette histoire ; et pourtant, ils en sont à 62 tomes sur le sujet !

J’ai envie de dire que le voyage a plus d’importance que la destination. En partant d’un pitch simpliste (mais qui avait été créé comme ça), les différents auteurs (ils sont une petite douzaine à travailler dessus depuis plus de 15 ans) se sont amusés à détailler chaque petit bout qui avait pu être raconté dans l’un des milliers de paragraphes (oui, parce que le jeu en est à sa dixième édition, et il faut bien compter au minimum une dizaine de bouquins de règles par édition, je pense). Ils se sont aussi amusés à faire des histoires sur chacune des 18 légions, et notamment à montrer comment les plus horribles personnages n’étaient pas *juste des méchants*, mais plutôt des personnes torturées par leur passé, leurs expériences, ou juste au mauvais endroit au mauvais moment. Et comment les gentils pouvaient parfois être de gros cons, voir carrément des tyrans fascistes. En bref, ils ont détaillé l’univers, ils ont apporté de la perspective, et ils ont finalement montré que cette histoire avait plus de profondeur qu’on ne pouvait le croire.

Discworld est un autre bon exemple, où l’auteur a créé une histoire d’heroic-fantasy délirante, sur un monde plat, porté sur le dos de quatre éléphants, eux même portés sur le dos d’une tortue de mer géante. Et au fur et a mesure qu’il rencontrait du succès, chaque livre a approfondi l’un ou l’autre aspect de ce monde, en passant de la condition de la femme à la musique Rock et passant par la création de l’internet, le tout sur fond de nains, de trolls, de magie et d’orang-outan.

J’ai tendance à penser que c’est cette façon de pousser tous les détails imaginables de ces différents univers qui m’attire particulièrement, parce que je suis toujours à me poser plein de questions (Oui, ils ont détruit l’étoile de la mort, et l’empereur est visiblement mort, mais c’est pas pour autant que tous les soldats de l’empire vont disparaître dans le néant, ou juste se rendre, si ?), et c’est aussi une bonne façon de donner de la profondeur à tout un tas de personnages qui, dans un one-shot, se seraient contentés d’un rôle insignifiant. En fait, je crois que ces gigantesques univers partagés me plaisent aussi parce qu’ils ont en commun avec la vie de tous les jours qu’on découvre des choses intéressantes à être un peu curieux et à creuser ce qui nous entoure. Les détails auxquels on n’accorde que peu d’importance peuvent cacher des histoires extraordinaires.

That’s all folks !

Pourtant, je le sais, j’ai un petit problème avec ces gigantesques histoires. Mon problème, c’est la fin. Quelque part, j’ai pas vraiment envie qu’il y ait une fin. Et quand il y en a une, je l’évite généralement. Le meilleur exemple, c’est justement Discworld, qui est fini bien malgré lui, l’auteur étant décédé en 2015. Je procrastine les tous derniers tomes depuis cette époque, justement parce que j’ai pas envie que ça finisse, et qu’une fois que j’aurai tout lu, ça sera définitivement le clap de fin. J’ai pas envie de ça. Je sais que j’ai toujours plaisir à lire ces histoires, j’ai grandi avec ces histoires, j’ai appris de ces histoires, et je leur dois probablement une petite partie de ce que je suis aujourd’hui. J’ai pas envie que ça s’arrête, et ça me paralyse d’imaginer qu’une fois que j’aurai lu le dernier, je ne découvrirai plus rien de cet univers.

Et pour d’autres séries, la fin est parfois une option qu’il vaut mieux éviter. Comme je le disais, faire un bon début, c’est abordable, mais une bonne fin, c’est un art qui nécessite un talent de dingue. Combien de séries j’ai vu finir comme une Tesla en mode auto-pilote ? J’ai arrêté de compter, évidemment, ça n’en vaut pas la peine. Le pire, c’est que je ne blâme même pas les auteurs ; de ce que j’ai vu, c’est plus souvent une baisse des ventes qui pousse l’éditeur à boucler une série plus vite que prévue, et c’est jamais une bonne idée. Il reste aussi parfois des auteurs qui se ratent. C’est d’autant plus frustrant que la série a été bonne sur le long terme, mais qu’elle finisse largement en dessous de ce qu’elle méritait.

Finalement, l’idéal reste des séries comme celles de la Black Library, des séries qui dureront probablement plus longtemps que moi, qui ne finiront probablement jamais. Des collections de livres sur plein d’aspects différents d’un même monde, comme le faisait Discworld, mais rédigé par une équipe d’auteurs, de sorte qu’il y en ait toujours un pour assurer la relève. Il reste que certains auteurs ont un style inimitable, et que les perdre sera toujours une tragédie. Mais à ça il n’y a pas de solution, alors j’en ai fait mon deuil. Et je profite de ce que j’ai, tant que ça dure.

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Juillet 2023

Travaux et créativité

  • J’ai bricolé une feuille de suivi pour le jeu The Crew. L’idée, c’est que je joue avec plusieurs groupes de personnes, et que l’objectif est quand même de finir les 50 parties. Donc pour savoir où j’en suis avec chaque groupe, autant avoir une page récapitulative (parce que gribouiller le livre de règles, ça me plaît pas) !
  • Je suis tombé sur DeskSituation, et ça m’a donné plein d’idées pour améliorer mon bureau de télétravail. Ca fourmille encore dans tous les sens dans ma tête, mais j’ai quand même une pas trop mauvaise idée de ce que je peux faire, et de comment je peux le faire… A voir ce que ça donne le mois prochain.
  • J’ai testé le tepache, la ginger beer, et un jus de mûres du jardin fermenté avec un reste de gingembre. Dans l’ensemble, je suis plutôt agréablement surpris, même si je pense avoir clairement des progrès à faire (le contraire aurait été étonnant, vu que je débute). Mais plutôt amusant, sans trop de complexité, et ça se prête à l’expérimentation.
Ca c’est la mûre, justement.
  • J’ai repris la fabrication de mon coffre aux trésors, qui était en attente depuis… bien trop longtemps. Il faut dire, je dois maintenant attaquer le couvercle arrondi, et clairement, c’est un sacré challenge, c’est pour ça que j’ai un peu freiné. Officiellement, j’ai freiné parce que je devais réfléchir à la meilleure façon de faire. Officieusement, j’étais terrifié de m’attaquer à ce morceau. Et pour l’instant, je m’en sors pas si mal que ça …

Personnes

  • Ca faisait longtemps, on m’a de nouveau embauché pour monter des meubles Ikea ! La première personne qui m’a vu faire m’a demandé si j’avais du Ikea plein ma maison ; elle a été déçue ! Mais les personnes pour qui j’ai monté les meubles ne l’étaient pas, c’est l’essentiel.
  • J’ai commencé à mettre en pratique une idée que j’avais déjà depuis un moment, à savoir mixer le vélo et la randonnée. Ca m’emmène à 30/40 km à vélo, puis 2 à 4h de rando, et de nouveau 30/40 km à vélo pour le retour. C’est pas de tout repos, mais ça permet d’attendre des endroits qui m’auraient paru compliqués avant. Il reste que ça occupe bien la journée, je ne peux donc pas faire ça n’importe quand, mais c’est aussi l’intérêt de bien préparer la sortie.
  • De plus en plus souvent, je me retrouve à sortir de la librairie le vendredi soir, et à enchaîner sur un apéro. Alors oui, je sais, c’est exactement ce que je faisais déjà depuis longtemps, et occasionnellement avec Seb, un autre bédéphile assidu. La nouveauté, c’est que là où je prenais l’apéro avec lui une fois tous les six mois, on l’a fait deux fois ce mois-ci, et à chaque fois on a embarqué un ou une autre bédéphile de notre club de lecture. C’est sympa, mais je crois que ça me manque un peu d’avoir mes apéros lecture tranquille !
  • A force de trainer sur F-droid, j’en viens à me demander si je retesterai pas le micro-blogging via Mastodon, Pleroma, Pixelfed ou quelque chose du genre. Mais si je fais ça, quelle instance choisir ? Bref, une idée qui doit faire son chemin.

Base de connaissance

J’ai décidé de me créer une nouvelle note avec toutes les choses à faire auxquelles je pense au fur et à mesure de la journée. C’est ce qui m’a semblé le plus évident pour toutes ces bribes d’idées qui me passent par la tête à longueur de journée, à tel point que je me demande pourquoi j’y ai pas pensé avant.

Empreinte carbone

  • Je continue, lentement mais sûrement, de démonter toutes les palettes qu’on m’apporte. Ca me fait du stock de bois, pas toujours de top qualité, mais bon, y’a toujours une utilité. Cela dit, à deux heures par palette, et sachant qu’il m’en reste une bonne demi douzaine… ça va pas vite. Mais ça recycle.
  • Je récupère plus de bocaux grand format à mon épicerie en vrac. J’en avais initialement pris un pour le tepache, j’en ai pris un second en me disant que ça me servirait si je cassais le premier, mais en fait, je me suis dit que je pouvais en utiliser plein pour d’autres choses, pas forcément alimentaires. Par exemple pour stocker le sable de rivière que je ramène de chez les parents, et qui sert à drainer la terre de mes plantes d’intérieur.
  • Je continue de faire sécher des fruits et légumes… quand il y a du soleil (c’est à dire pas souvent en ce moment). Mais j’ai pu tester les tomates cerises séchées, et ça va finalement assez vite. Espérons que contrairement au reste, je ne les mange pas aussi vite que je les sèche, et qu’il m’en reste pour l’hiver !

Écosystème

  • J’ai une nouvelle fois fait le tour du cerisier des voisins, histoire de collecter encore plus de vieilles cerises, et donc de remplir plus vite mon radiateur à noyaux de cerises. Et dans la lignée de mon délire en Auvergne, quand je tombe sur des noyaux de cerises pendant mes randonnées, j’en récupère toujours un (et un seul) pour intégrer à mon radiateur.
  • Une de mes Sansevieria est bientôt en fleur, comme l’an dernier. En soi, je suis même étonné de ça fleurisse. Et c’est en disant ça que je me suis rendu compte que j’en avais une autre qui fleurissait aussi, sans que je m’en sois rendu compte…
  • J’y croyais plus trop, mais j’ai une de mes boutures de Sedum qui pousse enfin ! Une sur cinq (deux sont déjà mortes, les deux autres ont l’air d’avoir pris racine mais sans pousser pour autant…

Media

  • J’ai découvert à moitié Before the Dawn. Je dis « à moitié », parce que c’est pas tout nouveau, mais c’est un groupe qui avait été abandonné, et maintenant relancé, avec l’un des artistes de Dawn of Solace, un groupe similaire que j’aime beaucoup.
  • Une autre découverte un peu au hasard, Smokeheads. C’est assez particulier, parfois un grand foutoir de plein de choses, et en même temps assez envoûtant par moment. Une jolie découverte.
  • Mon libraire m’a mis entre les mains Les guerres de Lucas, un biopic de Georges Lucas, principalement sur la période de tournage du premier Star Wars, en me disant de le lire et de lui donner mon avis. Ne le cherchez pas en librairie, ça sort en octobre. Plutôt bien dans l’ensemble, j’ai surtout apprécié que les dessins permettent de bien reconnaître tous les personnages célèbres sans tomber dans la caricature. L’histoire en elle-même me semble fidèle et instructive, mais certains points semblent racontés du points de vue de Georges Lucas, là où sur certains points, le récit d’autres personnes (je pense à Alec Guinness) diffèrent.
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Juin 2023

Travaux et créativité

  • C’est (assez logiquement) pas le mois où j’ai le plus bricolé, mais j’ai profité d’un peu de temps libre et de mes expérimentations pour améliorer peu à peu mon séchoir solaire. Je vois encore des choses à changer, c’est surtout que je ne prends pas trop le temps de m’y mettre.
  • J’ai vite fait bricolé un petit crochet pour attraper plus facilement les vélux de la véranda qui sont juste super haut. C’était ça où bricoler un escabeau, et ça, ça m’aurait pris plus de temps. Ceci dit, j’ai travaillé au jugé, et le résultat est à la hauteur de mon implication, c’est à dire nul. Il faut vraiment que je me prenne le temps de mesurer pour faire ça intelligemment !

Personnes

  • Moi qui pensait être totalement en solo pendant mon trip en Auvergne, je dois dire que j’ai eu plus de contact humain que je l’imagine (et non, je compte pas les vaches). Du retraité qui m’a accompagné quand on a été obligé de faire le tour du Puy de Dôme, au couple de petits vieux qui m’ont accompagné à la sortie du gîte le second jour, jusqu’à l’hotellier qui m’a accueilli le matin avec un « Alors p’tit gars, t’as bien dormi ?« 
  • Je me suis occupé de Tequila, le chat de Jo et Manue, pendant qu’ils étaient au Hellfest. Encore un chat qui ne peut pas me blairer, même (surtout) quand j’essaye de jouer avec lui. Ou quand je lui mets à manger. C’est pas grave, je me rattrape avec le chat des voisins qui passe plus de temps chez moi que chez eux, alors que je ne joue pas avec lui et que je ne le nourris pas. C’est peut être finalement ça la solution !

Base de connaissance

J’avais une fiche plutôt complète sur mes vacances, tout ce qui touchait à la préparation et aux détails, aux étapes, etc. Se pose du coup la question de ce que je fais de cette fiche maintenant. Pas la supprimer, de façon évidente. L’archiver, probablement, pour le prochain trip.

Empreinte carbone

  • Je m’amuse à tester plein de choses pour mon séchoir solaire. J’avais commencé par les fraises et les cerises. Bilan : je dois couper les fraises plus grosses, et laisser sécher les cerises plus longtemps. J’ai évidemment testé les pommes, mais aussi les abricots, l’ananas et la pêche. Et bientôt les groseilles et les fraises des bois (qui poussent sauvagement dans le jardin). La pêche est une mauvaise idée, c’est presque que de la flotte, il ne reste plus rien à la fin. Le reste se gère, je dois encore trouver les bons paramètres !
  • Parce que j’avais un citron qui traînait dans la cuisine, je m’étais mis en tête d’en récupérer quelques uns au marché pour faire une citronnade. Aline ne s’est pas privée de me faire remarquer que je visais petit, et que je pourrai tester la ginger beer (à peine intéressée)! A force de chercher, je suis tombé sur une autre recette, pour commencer un peu plus simplement, et qui me parle d’autant plus que j’ai en ce moment pas mal de ce qu’il faut pour m’y attaquer : le tepache !

Écosystème

  • J’avais dit il y a quelques mois que j’avais tenté des boutures sur des tiges que j’avais coupé de plantes qui avaient poussé un peu trop dans tous les sens. J’ai eu la surprise de voir que les 4 avaient pris, alors que 3 d’entre elles tiraient la gueule… C’est le bout de la tige qui tirait la gueule, mais la repousse se faisait tranquillement au milieu, pendant que des racines poussaient plus bas. J’ai rempoté tout ça, reste à voir si ça survivra à la transition.
  • En parlant de bouture, celles de mon Epiphyllum Beavertail ont toutes fonctionné, et j’ai eu la surprise de voir que trois des quatre boutures d’Epiphyllum Chrysocardium ont aussi pris !
  • Vu le manque de pluie, le jardin a toujours besoin d’être arrosé. En particulier, et ça peut sembler idiot, mes fougères et mes orties. Mais c’est typiquement des plantes qui soutiennent énormément l’écosystème local, et qui auraient des répercussions si je les laissais crever. Cela dit, arroser un peu le matin avant d’aller au boulot est très efficace, plus qu’en arrosant le soir après une journée de canicule. Je pense que je consomme quand même relativement peu d’eau dans l’ensemble.
  • Mon potager d’ailleurs pousse très bien, mieux que les trois ou quatre dernières années. C’est con à dire, mais je crois que la grosse période sèche a aidé à tenir les limaces éloignée ! Finalement, tout ce que j’avais planté a tenu, et si les haricots que j’ai planté depuis poussent peu ou pas, c’est probablement parce que les graines doivent déjà avoir quatre ou cinq ans. Mais bon, c’est vendu en paquet de 500g, pas simple de tout liquider dans un petit jardin !

Media

  • J’ai lu les deux premières histoires du mythe de l’ossuaire, une série horrifique réalisée par deux auteurs qui ont déjà fait bien pire. C’est pas mal, et j’aime bien le concept d’histoires totalement indépendantes. Reste à savoir si ça tiendra sur la durée, mais je suis pas trop inquiet.
  • J’arrive maintenant à écouter mes audiobooks à vélo en allant bosser. J’avais un peu peur que ça me déconcentre, mais en fait, ça me force à ne pas laisser mon esprit vagabonder. Et du coup, je suis finalement plus attentifs, probablement plus par réflexe que par attention consciente, mais je trouve que je roule clairement mieux. Et j’en suis maintenant à 32 tomes de la série principale, en moins de deux ans (probablement une soixantaine de tomes divers si j’ajoute la liseuse).
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Catégorisé comme Life

Un petit tour en Auvergne

C’était mon objectif du milieu de l’année, une virée en solo en Auvergne, à pieds (et en train, parce que de mon Alsace natale, ça fait loin quand même), et sur une semaine. J’ai donc réussi, j’ai marché 150km (même plus en fait), et j’en ai profité. Qu’en dire d’autre ?

Pourquoi ?

C’est probablement la question qui m’a été le plus posée. Et c’est celle que je juge la moins intéressante, mais peut-être juste par esprit de contradiction…

  1. Pour le challenge physique. Pas sportif (n’en déplaise aux personnes qui voient ma tendance à tout compter comme une recherche de l’exploit) ; juste physique, voir si j’avais la forme nécessaire pour faire ça. Ca me semblait jouable, mais sur 5 jours, il peut se passer tellement de chose. Et entre ce que je pense et la réalité, il y a souvent un gouffre béant.
  2. Pour se reposer. Ca peut paraître complètement con de penser se reposer en marchant 150km. Mais je dirai que ça dépend de la façon qu’a chacun de se reposer ; ne me jugez pas !
  3. Pour se vider la tête. Ca va un peu avec se reposer, mais c’était un sujet à part entière. Beaucoup de gros sujets ont occupé ma tête les derniers temps (surtout au boulot), et ça commençait à prendre beaucoup de place, et devenir un peu stressant. Finalement, s’éloigner physiquement de tout ça, se mettre dans des conditions où ces sujets n’ont plus d’importance, c’est un très bon moyen de relativiser au retour.
  4. Pour voir quelques personnes que je ne vois que trop peu.

C’était comment ?

Bien. Très, même ! Évidemment, beaucoup de gens me disaient « Tu nous ramènes plein de photos, hein ? ». Ce à quoi je répondais non. J’y vais pas pour jouer le paparazzi, et l’essentiel des images, elles seront dans ma tête. Mais parce qu’il fallait bien prouver aux incrédules que j’étais en vie, je m’étais promis de prendre une photo par jour (techniquement, j’en prenais plusieurs, mais je n’en gardais qu’une).

A part ça, j’ai eu beau préparer tout ce que je voulais, j’ai oublié un détail significatif : je suis très sensible au soleil. Donc des coups de soleil les deux premiers jours, heureusement pas très violents, mais j’ai du ruser pour les jours suivants (sauf le dernier qui était majoritairement nuageux).

En dehors de ça, la plupart de mes choix se sont avérés judicieux, et pour les choses que j’avais un peu laissé au hasard, ça c’est bien passé.

Et donc, finalement ?

  1. Physiquement, j’ai fini, mais je prétendrai pas en bon état. Dès le premier jour, j’avais une petite douleur dans le pieds gauche. Rien d’invalidant, mais c’était pas spécialement agréable non plus. C’est à partir du troisième jour que j’ai commencé à sentir une irritation du tendon d’Achille, et j’ai fini le dernier jour au ralenti (malgré l’orage annoncé) juste pour éviter de me faire vraiment mal. Une semaine après, c’était quasi oublié, mais ça m’a appris que 30km pendant 5 jours, c’était probablement un peu trop. 20 / 25 me permettraient probablement de ne pas me faire mal, et j’imagine de prendre un peu plus le temps (justement parce que j’en aurai trop).
  2. En terme de repos, à ma manière toujours, c’était plutôt une réussite. Un bon rythme de sommeil, un trajet ambiancé par plein de petits détails, un rythme qui était le mien (encore une fois, ne me jugez pas !), du soleil plein les yeux (et plein les bras), de la fraîcheur en hauteur, bref tout un tas de petits détails qui font qu’au final, j’étais en meilleur forme à la fin qu’au début (malgré mon tendon d’Achille).
  3. La tête, elle s’est vidée, oui. Ca m’a pas empêché parfois d’avoir l’esprit qui vagabonde, mais c’est moi, donc c’est inévitable ; j’étais plus souvent aux aguets pour les symboles de la GR4, perdu dans mes pensées, à me demander ce que j’allais trouver à manger pour midi (oui, toujours la bouffe), ou parfois juste à m’arrêter pour regarder autour de moi et regarder ces paysages que je n’ai pas dans mon Alsace natale.
  4. Pendant les 40mn d’arrêt à Lyon, j’ai eu le temps de prendre un chocolat chaud avec Fabien, et j’ai vraiment apprécié qu’il ait pris le temps pour ça. A l’arrivée, j’ai dévié jusqu’à Toulouse (en train, hein) pour passer le week-end avec Philou et Pierrot, et parler du bon vieux temps au boulot comme trois petits vieux. J’aurai pu croiser quelqu’un à Paris, mais ça ne s’est finalement pas fait, faute d’emploi du temps incompatible.

Quoi d’autre ?

Plein de petites anecdotes, probablement trop pour toutes les raconter. Mais en voilà quelques unes.

  • A force de voir les symboles de la GR un peu partout, et parfois d’à peine les voir parce qu’ils pouvaient être presque effacés, je me suis demandé qui prenait de son temps pour les entretenir. A peine 100 mètres plus loin, j’ai croisé deux personnes, pinceau à la main, en sens inverse du mien, qui repassaient un coup de peinture sur les symboles. Ca aura été l’occasion de les remercier pour leur travail qui m’aura été bien utile.
  • J’ai fait une petite entrave à ma règle d’une photo par jour au moment où je me suis retrouvé face à la petite brèche de Roland (pas celle des Pyrénées, la version miniature du Cantal). Ca avait beau être une descente de 6 mètres environ, pour 8/10 mètres de traversée, et 6 mètres de remontée, j’ai quand même cru que j’étais en train de faire une connerie…
  • J’ai trouvé moyen de monter au Puy de Dôme le jour même où l’un des deux accès était fermé pour travaux. Je ne saurai pas dire si c’était l’accès le plus facile ou le plus difficile, vu que je ne l’ai pas utilisé, mais du coup je me suis retrouvé à faire le tour, histoire de rajouter des kilomètres à mon chemin, parce que j’en avais pas assez… Et après on se demande pourquoi j’ai fini sur les rotules.
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Simple facts – épisode 4

Fait numéro 1

Je suis toujours perdu dans mes pensées. Et même si je pense vite, ça serait illusoire de croire que c’est pas la cohue dans ma tête. Je pense essentiellement à ce que j’ai sous les yeux, ou parfois, quand j’ai le regard dans le vague, je pense un peu à tout ce qui me passe par la tête à ce moment là. Et je suis capable d’interrompre un flux de pensées juste parce que j’ai le regard qui porte sur autre chose. Bref, c’est un beau bazar dans mon crâne, et ça n’arrête pas.

Fait numéro 2

Je suis quelqu’un qui fonctionne beaucoup par automatismes. Je me vante parfois de tous mes petits rituels, qui à la longue se font sans que j’y pense vraiment ; mais même quand je suis sur des actions précises, je fais la moitié en mode piloté, juste parce que le corps réagit naturellement aux tâches à mener. J’ai toujours en tête ce moment magique pendant mes études où je m’étais assoupi pendant un cours magistral, mais que mon oreille avait instinctivement dicté à ma main quoi écrire (jusqu’au moment où je me suis réveillé, avec quelques mots de retard, parce que le cerveau n’avait pas vraiment suivi ce qui se passait).

Où ça nous mène

Cet après-midi, alors que je bossais sur un document avec une collègue, et que je présentais mon écran, je me suis retrouvé à un moment à regarder le doc avec des yeux de merlan frit. La conversation a donné quelque chose comme :

  • Moi : « hmm, qu’est ce que j’étais en train de faire, là ?« 
  • Elle, morte de rire : « Nan mais sérieusement ?« 
  • Moi : « Bah quoi ?« 
  • Elle, toujours hilare : « Tu viens sérieusement de te perdre entre le Copier et le Coller ?
  • Moi : « Ah oui, c’est vrai, c’est ça que j’étais en train de faire avant de me déconcentrer avec le texte du document. »

J’étais allé instinctivement faire une copie d’écran, et en revenant sur le doc, je me suis perdu sur ce qui était écrit, et j’ai oublié ce que je voulais faire une seconde plus tôt. Autant dire qu’elle a promis de se foutre de moi pour les années à venir.

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