Mai 2023

Travaux et créativité

  • J’ai fini mon séchoir solaire ! Reste à voir ce que ça donne, mais je suis plutôt confiant. Reste à installer un thermomètre pour surveiller la température (et l’aération), et deux poignées pour réorienter au fur et à mesure de la journée.
  • J’ai réalisé la v6 de ma boite de carte de jeux. Plus solide que la version précédente, mais plus susceptible de casser face à un bourrin qui ne saura pas l’ouvrir… Et j’ai évidemment déjà des idées pour la prochaine version (parce que je ne sais pas m’arrêter…).

Personnes

  • Pas mal d’entraînement pour mes vacances de Juin, des kilomètres de rando à n’en plus finir, et parce que c’était pratique, j’ai tout fait tout seul. J’ai aussi recommencé à tester ma capacité en trail, et je suis un peu plus optimiste que l’année dernière, les sensations sont bien meilleures depuis que je randonne très régulièrement.
  • L’apéro makers de début du mois commence doucement à s’organiser. On n’est pas encore à une façon optimale de fonctionner, mais chaque mois on progresse. Et on a aussi un projet pour donner un peu plus de visibilité au lab. A tester si ça donnera quelque chose.
  • Pendant que mon voisin et les autres abuseurs faisaient un week-end réseau, on a fait la rituelle « soirée filles » avec Manue, et comme souvent, ça n’avait absolument rien d’une soirée fille. On est juste allé passer la soirée avec Mehdi et Mel, ça a été l’occasion de voir leur petite qui grandit toujours plus, et de tester Le palais de Jabba.
  • J’ai découvert Le ravito des cyclos grâce à Aline, et c’est franchement cool. Il faut compter une petite heure à vélo depuis chez moi, mais ça donne des idées pour des après-midi plutôt sympa.
  • Une après-midi à faire sécher les fruits du jardin aura été l’occasion de tester Oh my brain, un jeu que j’avais pris au hasard, et qui a finalement eu beaucoup de succès (même si j’ai honteusement perdu à chaque fois).

Empreinte carbone

  • Jo et Manue, qui fument toujours et roulent toujours leurs clopes, utilisent une marque de papier à cigarettes qui utilise des petits aimants pour fermer le paquet. Alors ils les gardent, et moi je les récupère, parce que je sais que ça peut servir pour un bricolage. Je sais juste pas encore lequel.
  • Ca vaut quand même le coup d’être redit ici, mais mon séchoir solaire a été fabriqué avec du bois de palettes, une vieille vitre cassée que j’avais récupérée chez mes parents, et une plaque métallique qui me servait initialement à mettre tout un tas de magnets. Finalement, à part le grillage métallique pour les plateaux, quelques vis, et la peinture noire, c’est que de la récup.
  • Et du coup, sans dépenser d’énergie, j’ai des cerises séchées et des fraises séchées. Je fais évidemment avec ce que j’ai sous la main, c’est bientôt les framboises et les groseilles qui vont y passer. Puis les tomates, j’imagine. On verra pour le reste, si j’ai d’autres idées. Quant à l’utilisation, je vois déjà les infusion, et j’ai comme une envie de tester ça avec des cookies !
  • Pour ma semaine de vacances / rando le mois prochain, je trimballe un petit kit de secours, et un stock de petites denrées anti-fringale. Pour transporter tout ça à l’abri, j’utilise… les boites de mes lumières de vélo. Des boites métallique de taille modeste (bien trop grandes pour les lumières, juste à la bonne taille pour mon bazar). Et après on se plaint que je garde tout…

Écosystème

  • Cette fois-ci, j’ai pas attendu, et j’ai déjà commencé à ramasser les cerises au pied du cerisier des voisins. Que des cerises qui ne sont plus bonnes à manger, mais je les stocke dans un boisseau en pierre dans le jardin, et la nature va leur faire la fête. Moi je récupère les noyaux pour mon radiateur de poêle à bois, et le reste fera du terreau pour le jardin.
  • En parlant de ça, j’ai justement vidé ce boisseau qui avait traîné tout l’hiver avec je ne sais quoi dedans (pas mal de chatons de noisetier, un peu de lierre, et probablement de grandes tiges d’herbe que j’ai eu du mal à identifier). J’ai été presque surpris que ça ait fait du terreau, que j’ai tout de suite dispersé au pied de mon potager.
  • En parlant de ça, j’ai enfin mis en terre mes semis de l’année. Je les ai protégé au départ pour éviter que n’importe quelle limace vienne les bouffer la nuit. Globalement, ça a tenu le plus gros à l’écart, mais je pense que les petites passaient leurs nuits enfouies dans la terre au pied des plantes et les ont quand même attaqué. Pas de perte définitive pour l’instant, quelques feuilles qui manquent, et un petit piment cloche qui survit avec une seule feuille.
  • En parlant de ça, Maman m’a dit que visiblement les piments cloche s’épanouissaient bien en pot et en véranda. J’en ai donc deux qui poussent comme ça, et pour l’instant, ils sont deux fois plus grands que les autres. Faut dire, eux n’ont pas été attaqués par les limaces. Il parait même qu’ils peuvent tenir plusieurs années comme ça dans la véranda. On verra.
  • En parlant de ça, j’ai mon beavertail qui a fleurit pour la première fois cette année, et si ses fleurs sont très éphémères (une journée et puis elles fanent), elles sont vraiment jolies. Faudra que je le taille plus souvent, si c’est ça qui le pousse effectivement à fleurir !
  • En parlant de ça (oui, c’est la saison, hein), j’ai aussi eu la surprise de voir mon seringat fleurir pour la première année. Il parait que ça sent très bon, mais j’en sais trop rien, mon allergie aux pollens a rebooté, et je sens plus rien depuis une semaine (forcément, avec le nez qui coule tout le temps). Par contre, ce même seringat est violemment attaqué par les pucerons, mais dans l’immédiat je laisse faire, d’une part parce qu’il se porte quand même bien, d’autre part parce que les pucerons sont couverts de larves de coccinelles à différents stades.

Media

Pas vraiment par hasard, je suis tombé sur Sidilarsen, qui chante des trucs très optimistes, et aussi des trucs que j’entendais depuis un moment sans les retenir.

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La bonne décision ?

Aujourd’hui aura été une journée étrange. Pour poser le contexte, une journée de repos, où il était prévu le matin une intervention chez mon dentiste, et en début d’après-midi un cadre à récupérer chez un encadreur local. Je m’étais dit que peut être j’arriverai à me caser un ciné entre les deux, pour pas juste perdre mon temps en trajet entre le centre de strasbourg et ma maison.

Le dentiste se passe bien, et je sors à une heure qui devait me permettre d’attaquer le ciné. J’arrive à mon vélo cadenassé à un des arceaux proche, je le décadenasse, et… je remarque que le vélo de l’autre côté de l’arceau est cadenassé à … mon vélo. Je fais quoi ?

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Avril 2023

Quelques grosses randos au palmarès de ce mois, ça picote un peu dans les genoux, mais ça reste tout à fait gérable tant que je ne me mets pas à courir. Quelques beaux paysages surtout, et malheureusement, je passe trop de temps à regarder où je mets les pieds (et à ramasser tous les morceaux de plastique que les gens laissent derrière eux) plutôt que de regarder ces paysages.

Travaux et créativité

  • J’ai commencé la fabrication de mon séchoir solaire, en attaquant la partie la plus complexe à mon sens : la vitre. J’ai réutilisé une vieille vitre récupérée chez mon père, qui s’est avérée être en fait un bout de vitre, cassé sur un côté, mais presque droit… à un centimètre près… Ca fait beaucoup, un centimètre, et j’ai du ruser pour arriver à faire tenir le tout. Reste qu’après avoir fini de coller le cadre, je me suis rendu compte que mon assemblage ne serait peut être pas le plus solide du monde… Du coup, j’ai rusé, et j’ai utilisé des choses que j’avais vues ailleurs pour corriger le tir. Reste à voir si ça marchera.
  • Pour arriver à entailler le cadre comme il faut, j’ai du bricoler un guide pour ma scie circulaire. Moi qui ait toujours tendance à garder mes morceaux de bois pour un usage futur, j’ai ici construit quelque chose de sacrificiel, puisque finalement, ça risque de me servir assez peu. Mais je suis content de mon idée. Et du fait que la vitre ne m’a pas pété entre les doigts.

Personnes

  • Nouvelle édition du goûter des makers au fablab, et cette fois ci, on a réussi à lancer un truc un peu concret. On s’est donc lancé un défi, à savoir de partir d’un projet existant (au hasard un des miens), et de l’améliorer. On a devisé un moment de tous les petits défauts, et rendez-vous début Mai pour voir à quoi chacune et chacun aura eu comme idée. Comme on part d’un existant, et qu’on prévoit de fabriquer chaque prototype, tout le monde pourra repartir avec son exemplaire, ce qui devrait en motiver un certain nombre.
  • Mes voisins et amis se sont mariés, et si j’étais à la cérémonie à la mairie, j’ai fui les festivités ensuite. Beaucoup trop de bruit, beaucoup trop de gens, et en plus ça se passe chez eux, donc même à rester chez moi, j’aurai morflé !

Base de connaissance

Mes notes pour mes vacances sont en train de sérieusement prendre forme. J’ai pas non plus un roman, mais l’idée est bien de faire le tri entre l’info utile et l’info inutile, et de ne garder que ce qui est utile. Reste à savoir si je prévois un backup papier, pour le cas où je péterai mon téléphone. Mais depuis que j’ai un smartphone, je n’en ai jamais cassé un seul au point de ne pas pouvoir l’utiliser… Est-ce que je fais confiance au destin ?

Empreinte carbone

  • Je me suis enfin décidé à tester les lessives faites maison. Ma sœur a déjà validé la lessive à la cendre de bois, ce que je pourrais faire de mon côté. Mais j’ai également tenté de réaliser la lessive à base de lierre. J’ai testé la première, et ça semble marcher assez bien. La seconde par contre sera à éviter avec le blanc.
  • J’ai remis la main sur une vieille paire de ciseaux qui avaient connu de meilleurs jours. L’âge et la rouille aidant, ils n’étaient plus aussi efficaces que précédemment. Mais parce que j’ai découvert quelques techniques de restauration de vieux outils rouillés, j’ai tenté de faire quelque chose.

Écosystème

  • Totalement par surprise, mon beavertail a l’air en train de fleurir, pour la première fois de sa vie. Et les boutures, qui ont quasiment toutes pris, aussi.
  • J’ai passé un coup de débroussailleuse dans le jardin, mais je me refuse toujours à tondre. Du coup, assez logiquement, ça a repoussé très vite, et très haut. Preuve que la pelouse est en forme.
  • Le Sedum est toujours en fleurs. J’y crois absolument pas, mais j’ai essayé de le polliniser à la main. Je sais même pas s’il est auto-fertile. Mais j’avais envie de pousser l’idée jusqu’au bout, on verra.
  • Comme chaque année maintenant, j’ai des mésanges dans le nichoir du jardin. J’avais cru voir passer une mésange en train de faire le nid, sans trop y faire attention. Mais ce week-end, j’ai entendu piailler de façon régulière, en particulier dès qu’un des parents rentrait au nid. C’est un signe qui ne trompe pas.

Media

  • C’est nouveau, ça vient de sortir, Dropdead Chaos. C’est français, et en plus je connais quelques uns des noms du groupe. Une découverte qui met bien la pêche !
  • Nouvel album de Pornophonique, et ça m’amuse toujours autant (même si j’aurai probablement préféré des titres originaux que des covers, mais je profite quand même).
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L’impermanence des choses

Sans que je sache trop pourquoi, ma mémoire aime bien me rappeler mes pires souvenirs, en ce moment. C’est pénible, ça me fait parfois grincer des dents, à l’occasion ça m’a même écourté une nuit de repos bien méritée. Ca m’amène souvent à imaginer comment les choses se seraient passées si j’avais agit autrement. Mais je crois en avoir déjà parlé il y a plusieurs années, même si par miracle j’en avais le pouvoir, j’aime à croire que je ne changerai rien. Parce que c’est toutes ces expériences, parfois bonnes, parfois moins, qui m’ont amené là où je suis aujourd’hui. Et si j’ai encore bien des choses à améliorer, globalement, je suis plutôt content de ce que je suis devenu.

Mais, le changement, c’est bien !

Je n’ai de cesse de rappeler à qui veut l’entendre qu’apporter des changements dans sa vie (dans le présent, hein, ne revenons pas sur le passé), c’est quelque chose qui me semble essentiel. Et j’ai pas honte de dire que je suis persuadé que cette culture du changement a contribué à faire de moi quelqu’un de meilleur.

Alors OK, on n’est pas non plus obligé de tout révolutionner. Parfois, juste des petits changements suffisent. La problématique, d’après moi, et d’après ce que je vois très souvent autour de moi, c’est que les gens ont une réaction instinctive de rejet face au changement. C’est au boulot que c’est le plus flagrant, où quand un nouvel outil est introduit dans l’écosystème de ce qu’on utilise, les collègues commencent tout de suite par lister toutes les raisons pour lesquelles il est préférable qu’on utilise les anciens outils plutôt que d’en changer. Même quand de façon évidente, ils se raccrochent à des habitudes qui sont tout sauf optimales. Mais c’est comme ça, et d’une certaine façon, c’est naturel, le changement fait peur.

Oui mais voilà, le changement est inévitable. Il intervient qu’on le veuille ou non. Parfois par petites touches, parfois comme une grande claque dans la gueule. Et rarement au bon moment (s’il y en a un). Rien n’est fait pour durer, d’où ce terme d’impermanence qui me revient souvent à l’esprit. D’où l’importance de s’y préparer ; non, pas à un changement spécifique, mais au changement de manière générale. Parce que je suis persuadé qu’à changer consciemment des choses dans sa propre vie, c’est justement lutter contre cette peur du changement qui paralyse les autres.

Changer ? Pourquoi faire ?

Mis à part l’aspect simpliste de ne pas tout le temps râler quand quelque chose change, je trouve que cet état d’esprit pousse à la remise en question, mais aussi à la créativité. Typiquement, les deux choses qui manquent à beaucoup de gens, et sur lesquelles j’ai essayé de baser ma propre évolution…

Mais pour marcher, ça implique d’avoir une approche bienveillante du changement. Je peux questionner mes comportements passés, les actions entreprises (ou pas) précédemment, ça ne veut pas dire que mes choix à ces moments là méritent que je me morfonde dessus. Bien souvent, il faut remettre les choses dans leur contexte pour comprendre que tout ça avait une explication au moment de sa survenance. Une logique que l’expérience du changement nous fait voir autrement après coup. A la relecture, c’est pas rare que je me dise « mais quel con… ». Mais je trouve aussi une certaine sagesse à me dire que même les conneries que je faisais étant ado n’étaient pas vues comme des conneries, plutôt comme l’action à mener. Que rétrospectivement ça soit une bonne action ou non importe moins que de la compréhension qu’on en a aujourd’hui, et l’acceptation que peut-être demain on verra les choses encore autrement. Sans nous empêcher pour autant d’en tirer des changements concrets pour aller dans le bon sens.

Qui plus est, cette culture du changement peut aussi avoir le don de nous aider à réfléchir autrement, et à sortir du cadre (un petit exercice que je donne généralement à mes binômes). Parce que quand on accepte le changement naturellement, on a plus de facilité pour voir toutes les pistes que d’autres n’ont même pas imaginé explorer. Parce que justement, comme on va chercher le changement, on a plus de facilité à l’imaginer.

Et pourtant…

C’est à peu près à ce niveau là que les gens qui me connaissent bien doivent se dire « wait, c’est pas un peu l’hôpital qui se fout de la charité ? » Il faut dire que je suis aussi connu pour ma quantité de petits rituels, et parfois mon incapacité à arrêter une tâche en cours alors qu’on me dit qu’il est possible de faire plus simple (si ça semble trop précis pour être anecdotique, c’est parce que c’est tiré de faits réels). Et oui, il y a de ça. Un peu. Probablement beaucoup.

Mais comme je l’ai dit, pas besoin de changements révolutionnaires. Pas besoin que ça soit l’anarchie la plus totale pour intégrer le changement. Au tout début par exemple, j’avais commencé par changer régulièrement de distribution linux. C’était une façon comme une autre de modifier un paradigme dans lequel j’étais installé. J’ai arrêté de le faire quand j’ai trouvé moins drôle de réinstaller complètement mon système tous les quatre matins. Mais j’ai changé d’autres choses au fur et à mesure. N’en déplaise aux personnes qui me connaissent, je change mes habitudes ! Mes rituels du matin et du soir par exemple n’ont rien à voir avec ce qu’ils étaient quand je les ai mis en place. J’ai adapté, changé par petites touches ce qui devait l’être, même si c’est plus par réflexion de ce qui marchait ou ne marchait pas que j’ai changé, plus que par simple volonté de changer.

Ca ne peut pas être aussi simple…

Rien n’est jamais simple, évidemment. Et s’il n’est pas toujours simple de changer ses habitudes, il faut dire ce qui est, c’est pas simple non plus de vivre avec cette culture du changement ancrée en permanence. Parce que finalement, la plupart des choses qu’on voit, c’est ce qui pourrait être changé. Chez nous et chez les autres. Mais on n’a aucune prise sur les autres.

Combien de fois ça m’arrive d’aller chez quelqu’un, et de laisser vagabonder mon esprit à comment je ferai les choses autrement. C’est naturel, ça arrive à tout le monde ou presque, me direz-vous. Peut-être, mais j’ai l’impression de le faire quelques levels au dessus de la moyenne. Des fois j’ai l’impression que tout ce que j’ai à dire, c’est ce qui pourrait être changé, et qu’au delà de ça, peu de sujets ont de la substance. J’ai appris à me taire, à parler d’autre chose, même si je me perds souvent dans mes pensées. Je fais illusion.

Mais comme je l’ai dit au début, si je pouvais changer tout ça, je ne le ferai pas (paradoxalement), parce que c’est tout ça qui fait ce que je suis, qui fait mon charme (ou mon absence de charme). Après tout, comme disait un grand philosophe : « The things that make me different are the things that make me.« 

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Mars 2023

Un mois plein de randonnées, parce qu’il faut bien s’entraîner si je veux profiter de mes vacances. Par tout temps, seul, avec mon voisin ou avec mon beau-frère, tôt le dimanche matin, … Ca a été l’occasion de voir des écureuils, des biches, des cerfs, des sangliers, et strictement aucun chasseur ! Ouf…

Travaux et créativité

  • Finalement assez peu de choses ce mois-ci. J’ai continué de fabriquer des compteurs, et je travaille beaucoup sur un projet pour Aline, mais peu de réalisation concrète.
  • Seconde édition du goûter makers au Fablab, cette fois ci on a sorti le pancakebot, et après trois heures de paramétrage, ils ont réussi à sortir quelque chose, mais je n’étais déjà plus là ! Quelques petits coups de mains donnés aussi à droite ou à gauche, c’était l’objectif.

Base de connaissance

  • Je continue d’avancer sur mes docs pour mes prochaines vacances. Maintenant que j’ai tous les horaires, toutes les réservations, il est temps de s’attaquer au contenu de mon sac à dos pour être sûr de ne rien oublier.
  • J’ai commencé à compiler une petite doc sur le code des fichiers SVG. Parce que savoir manier Inkscape est une chose, mais savoir débugger un fichier, c’est mieux !

Empreinte carbone

  • Début du mois, je me suis souvenu que j’avais cassé la boucle de mon casque de vélo. En soi, la boucle tient toujours, mais avec un bras en moins, à la première faiblesse, je risquais de me retrouver avec un casque qui ne tenait plus… Mon premier réflexe, ça aura été de penser à m’acheter un nouveau casque. Et puis j’ai réfléchi, et je me suis dit que je pouvais probablement juste acheter une nouvelle boucle et la remplacer. Et puis j’ai réfléchi et je me suis dit que j’avais probablement déjà une boucle qui traînait quelque part dans ma boite de trucs de couture. Effectivement, c’était le cas. J’ai donc réparé mon casque à moindre frais, et avec ce que j’avais sous la main. J’ai quand même gardé la boucle cassée, parce que comme elle reste fonctionnelle, j’en trouverai peut-être un jour l’utilité ailleurs.
  • Toujours en mode vélo, je cherchais depuis un moment à trouver un moyen de ranger mon petit merdier quand je vais au boulot, sans avoir à ouvrir mon sac-sacoche, qui a le gros inconvénient d’être une seule grande poche fermée par une triple sécurité. J’ai eu l’illumination en me disant que quelqu’un avait forcément déjà pensé à fabriquer un contenant qui pouvait se mettre dans le porte-bidons. Et j’avais raison. Mais mon fournisseur n’a pas encore entendu parler de son empreinte carbone, par contre, vu qu’il m’a envoyé un carton qui aurait pu contenir trois fois mes achats…
Bon, ça me fait de quoi allumer le poêle à bois…

Écosystème

  • Le jardin revit, et c’est plutôt chouette. Le cerisier nain était en fleur, le mirabellier l’est maintenant (en espérant qu’on ne se prenne pas une gelée tardive), les feuilles poussent sur les arbres, bref, c’est le printemps.
  • A l’intérieur aussi, ça pousse bien. Le Sedum commence à ouvrir ses fleurs ; si j’ai quelques doutes sur la survie de mon Aeschynanthus, il m’a fait plus de fleurs que jamais ; et j’ai eu la bonne surprise de voir une plante-zombie… Un plante que je croyais morte cet automne et dont j’avais gardé les racines en terre sans trop y croire m’a fait une repousse… Peut-être que j’arriverai à la sauver quand même !
  • J’en ai profité pour *enfin* faire des boutures de certaines de mes plantes qui *pour l’instant* tiennent bien… D’une part parce que comme elles tiennent bien, j’ai une chance d’arriver à en avoir plusieurs. D’autre part parce qu’elles sont faciles à bouturer. Et enfin parce qu’on est jamais trop prudent, et que si l’une d’elles devait claquer, j’aurai maintenant des remplaçants… Enfin si les boutures prennent.

Médias

Trouvé au hasard, While we sleep, parce que le métal finlandais, ça a toujours la capacité de me surprendre !

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Février 2023

Le dérèglement climatique, c’est aussi les pollens qui arrivent plus tôt, et moi avec un robinet ouvert dans les sinus depuis une semaine. Et l’absence de pluie n’arrange rien.

Travaux et créativité

  • Petit projet au lab, j’ai fabriqué des compteurs de points pour les jeux de société et livres dont vous êtes le héros. J’en fais pour moi, mais aussi pour les autres. Le groupe Gloomhaven a les siens, le pote de la librairie qui m’a remis sur les livres dont vous êtes le héros aura les siens, Aline a même eu les prototypes…
  • J’ai aussi fabriqué un nouveau petit bracelet à base de bois de pommier et de gravure au laser. C’est pas parfait, mais ça me va bien comme ça.

Personnes

  • Ca m’a pris dimanche dernier, il faisait beau, et je n’avais rien de prévu, je me suis changé, j’ai pris le train et j’ai fait une petite rando. Après tout, il faut que je m’entraîne un peu pour mes prochaines vacances… 16km en 3 heures, c’est bien. J’ai les genoux qui tirent un peu, ou plutôt les muscles juste au dessus des genoux. C’est là que je comprends que j’ai beau monter les escaliers par volées de 2 marches, c’est pas les mêmes muscles qui travaillent. Mais ça va le faire.
  • On a commencé à s’interroger avec mon voisin sur le bien-fondé de nos soirées jeux avec les autres abuseurs. En fait, à cause d’un d’entre eux qui vient plus pour gagner que pour jouer, l’ambiance est un peu plombée quand ça devient compétitif. Personnellement, je tente encore un jeu dans ce contexte, et après j’enverrai tout ça balader. Et on verra avec les personnes qui ne sont pas toxiques si on relance autre chose. Ou pas.
  • Premier apéro Makers aux ateliers éclairés, une initiative que j’ai un peu poussée, et qui ultimement aura été renommée en goûter Makers, parce que bon, on allait pas picoler tout de suite à 14h. Mais l’idée est de rassembler des makers, des wannabe makers, et juste des créatifs, pour s’entraider, s’inspirer, s’encourager, le tout autour de quelques bretzels, parce qu’on est en Alsace ! Bon, on était 3 à la première, mais c’était prévisible. Il n’empêche qu’on a bien rigolé, on n’a pas réussi à réparer le pancakebot, on a fait quelques étincelles avec le multimètre, et on a monté les premières étapes d’une borne d’arcade. Rendez-vous pris le premier samedi de chaque mois.

Base de connaissance

  • La fiche pour mes vacances avance doucement. Mes hôtels et mes étapes étant confirmés, je fais un peu le tri dans les informations. J’attaque les trajets le mois prochain, et ensuite l’équipement. C’est con, mais je me dis que ça me permettra de partir sans avoir l’indécrottable impression d’avoir oublié quelque chose.
  • J’ai commencé une nouvelle fiche sur le SVG, puisque je l’enseigne au fablab. Finalement, l’étape suivante, c’est de maîtriser la syntaxe, et c’est pas les ressources qui manquent.

Empreinte carbone

  • J’ai réparé ma veste de pluie pour le vélo, et j’en suis pas peu fier. Le problème venait des bandes plastiques qui protègent les coutures de l’intérieur, et qui se décollaient de partout. J’ai souvenir que sur la précédente veste de pluie à m’avoir fait ça, j’avais tout coupé, sans trop chercher ce qui n’allait pas. Autant dire qu’à la pluie suivante, j’ai compris mon erreur. Là, j’ai profité d’avoir remis la main sur un petit tube de colle néoprène souple, et j’ai patiemment remis chacune des bandes à sa place. Ca tient plutôt bien pour l’instant !
  • J’ai commencé à démonter les palettes que j’ai accumulées depuis mes derniers travaux, et j’avoue que la nouvelle méthode que j’ai, qui consiste à attaquer les blocs de pieds à la hachette, est beaucoup plus rapide et propre (si ce n’est pour ces blocs là) que la méthode que j’avais jusqu’à présent. Et ça tombe bien, tous les blocs que je débite se recyclent dans le poêle à bois.
  • J’ai découvert le concept de rocket stove, et ça m’éclate, même si je n’en ai pas l’utilité actuellement. Mais l’idée d’en construire un m’amuse beaucoup. En attendant, je commence à réfléchir à mon séchoir solaire, les beaux jours s’annonçant dans peu de temps.
  • J’ai enfin pris un peu de temps pour réparer mes vieux livres dont vous êtes le héros qui partaient en morceaux. Ca a été un peu anxiogène, parce que j’avais évidemment peur de trop coller, et de me retrouver avec des bouquins collés à tout bous de champ. Mais en fait non, ça s’est bien passé !

Écosystème

  • Grosse surprise hier, mon Seduum fait des fleurs ! J’avais jamais imaginé qu’il ferai ça, alors que j’étais à deux doigts de le tuer définitivement il y a deux ans. Il a repris du poil de la bête, mais à ce point là, j’imaginais pas.
  • J’ai enfin pris le temps de m’occuper des pieds des arbres que j’avais planté juste avant le dernier confinement. J’avais mis des bordures pour éviter les mauvaises herbes, mais c’était un peu illusoire, et par manque de temps, je m’en occupais comme je pouvais, c’est à dire assez peu. Sauf que j’ai récupéré des précédentes plantations une bonne quantité de géotextile et de graviers. J’ai donc recouvert les pieds, et si ça n’empêchera ultimement pas certains plantes de pousser au pied de ces arbres, ça devrait quand même rendre leur arrachage plus facile. Et pour le mirabellier, on verra si ça calme un peu les fourmis et les pucerons.
  • J’ai complètement oublié de planter les semis pour le potager de cette année, mais comme d’habitude, les parents en font trois fois trop, et je récupérerai directement de chez eux. Ca m’ennuie parce que je suis déjà pas très bon pour les semis, alors si je laisse ça aux autres, je vais pas m’améliorer.

Media

  • Un peu par hasard, j’ai découvert While We Sleep de Insomnium. Venant d’un groupe qui avait sorti un truc bourrin comme Weather The Storm, ça fait bizarre d’entendre un truc plus … varié. Mais c’est clairement pas désagréable.
  • J’ai lu The Nice House On The Lake, une série prévue en deux tomes, assez improbable, et assez surprenante. Difficile d’en parler sans révéler le twists de l’intrigue, et sans ces twists, ça a juste l’air d’une histoire d’apocalypse très classique. Mais j’ai bien aimé, reste à savoir si la conclusion suit.
  • J’ai aussi lu Lonely City, un peu par hasard, un peu sur les questions d’Aline, et si je dirai que c’est pas transcendant non plus, ça reste quand même une bonne lecture, même si je trouve que les pépites de cette histoire sont probablement enfouies sous tout un tas de clins d’oeil à d’autres choses.
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Janvier 2023

Travaux et créativité

  • J’ai fini mon tabouret/rangement pour la bibliothèque. Et évidemment, il est déjà plein et je dois déjà prévoir un autre meuble pour accompagner. Mais je suis assez content, que debout sur le tabouret, je n’ai pas besoin de me baisser pour ne pas me cogner au plafond ; mais en me mettant sur la pointe des pieds, je le touche. C’était donc assez bien calculé !
  • A la croisée des chemins entre la gestion de mon empreinte carbone et le bricolage, j’ai reconditionné mon ancienne table de sciage qui était flinguée, pour qu’elle me serve de station de ponçage. J’ai intégralement démonté la table, j’ai réutilisé la carcasse pour ranger les bandes de ponçage avec quelques planches de palette, et j’ai bricolé un petit truc pour ranger les accessoires.
  • Je travaille en ce moment sur un petit craft à base de bois de pommier, de gravure laser, et de perceuse de 1mm (plus quelques autres aspects de bricolage). Je pourrai déjà montrer des photos, mais je sais pas, j’ai pas envie de trop partager tant que c’est pas prêt. Probablement parce que si c’est pas aussi bien que je le voudrai, je pourrai toujours nier mon implication !

Personnes

  • En préparation de mes randos à venir, j’ai fait une petite rando d’une quinzaine de km avec Aline. Comme souvent, c’était planifié avec brio, mais cette fois-ci on est tombé sur un panneau « chasse en cours ». Et assez logiquement, on n’a pas tenté notre chance. Ma rando de juin est une bonne excuse pour m’entraîner, mais je serai sûrement amené à le faire seul, l’entraînement d’Aline devenant plus intense à mesure que le printemps revient, et on vise pas le même objectif. Mais qui sait, ça peut être l’occasion de faire le trajet à deux, et chacun son entraînement de son côté.
  • Nouveau cours au fablab, et on a du coup lancé avec Thibault l’idée de faire une fois par mois un apéro Makers, où vient qui veut, avec ou sans quelque chose à grignoter ou à boire, avec ou sans des plans à peaufiner, avec ou sans des projets à présenter… bref juste une petite occasion de discuter entre makers, de lancer des idées, voir de réaliser des projets en commun. A voir comment ça prend. Comme c’est souvent quelque chose qui met du temps à rameuter du monde, on a quand même prévu pas mal de choses pour mettre en valeur les activités du lab et ne pas juste perdre du temps s’il y a peu de monde aux premiers rendez-vous.
  • Pour la première fois depuis plusieurs mois, j’ai … pris un jour en off du boulot. L’occasion d’aller déjeuner avec un ami, de faire quelques courses qui attendaient depuis longtemps, et juste de prendre du temps pour moi, même si ça a été autant la course que quand je bosse, mais au moins j’avance des projets qui ont un sens plus personnel. A refaire, donc, et c’est même déjà prévu pour Février ! Oui je sais, ça semble tellement évident, mais bon, quand on a le nez dans le guidon…

Base de connaissance

  • Pour bien commencer l’année, je me suis cogné une nouvelle update de mon serveur qui a mis en carafe le blog, avec une erreur super explicite (502 Bad Gateway)… Il est temps que je passe sur un blog statique, où j’aurai tellement moins d’emmerdes !
  • J’ai aussi commencé une fiche avec toutes les notes concernant mon trip rando de Juin. C’est que je commence à accumuler de l’information, quand même, et je m’y suis même pas mis très sérieusement…
  • J’arrive toujours pas à créer toutes les listes auxquelles je pense, mais le fait d’écrire ça m’a poussé à me mettre une tâche pour créer celles qui me restent en tête.

Scripts

Du coup, mes emmerdes de serveur m’ont un peu replongé dans mes scripts org-mode, et m’ont obligé à réfléchir. Tout ça pour des numéros de version que je dois finalement masquer du système…

A part ça, j’ai commencé à parler Gemini avec Aline, et je pense qu’il y a un truc à creuser, même si ça implique un autre serveur à installer, et donc probablement d’autres emmerdes…

Empreinte carbone

  • J’ai acheté une colle spéciale reliure pour réparer les livres dont vous êtes le héros que j’ai ramené des tréfonds de mon enfance, et qui étaient pour certains très abîmés. En même temps, ils ont plus de 30 ans, et ils ont été maltraités pendant tellement longtemps…
  • J’ai enfin des rideaux dans le bureau, et ça tombe bien vu les températures actuelles. Surtout que ces rideaux sont doublés en polaire, c’est juste ce qu’il me fallait. Merci petite sœur !

Écosystème

  • Les mois se suivent et se ressemblent, je coupe tout ce qui est mort, et il y en a toujours de plus en plus. Mais ça semble normal pour certaines plantes, donc je m’inquiète pas encore.
  • J’ai eu la surprise d’avoir une nouvelle pousse de mon Sedum Adolfii. C’est que finalement, après l’avoir presque tué, j’ai réussi à lui redonner une superbe forme. J’ai l’impression que c’est comme ça que j’arrive à avoir des plantes invincibles, en manquant de les tuer à la première occasion…
Où on voit que mes pots servent aussi à stocker les moutons de poussière que je ramasse dans la pièce…

Media

  • Pour bien démarrer l’année, vous prendrez bien un peu de Skindred. C’est fun et contagieux, j’aime beaucoup.
  • En parlant de livres dont vous êtes le héros, j’ai pris le temps de faire Le sorcier de la montagne de feu, et j’ai commencé L’île du roi-lézard. C’est amusant de voir que je me souviens toujours de certains trucs, même 30 ans après, et que ça m’amuse toujours autant. Par contre, c’est toujours autant le bordel de faire une carte compréhensible…
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Ce qu’on pense et ce qu’on dit

Il y a excessivement peu de temps, Aline me faisait remarquer que je prêchais une façon de faire, tout en expliquant que je faisais autrement. La question était donc de savoir s’il y avait plus de nuances que je le disais, ou si j’étais juste mauvais à tenir mes propres recommandations. La réponse, comme souvent, c’est « … un peu des deux… » Parce qu’aucune réponse n’est jamais simple.

Alors, on se dit tout ?

Je prêche de toujours dire ce qu’on pense, même quand on croit que les autres le savent déjà, oui. L’exemple que je ressors à chaque fois, c’est le jour où ma sœur m’a dit que ça ne servait à rien de dire aux parents qu’on les aime, parce qu’ils le savent déjà. Ma réponse aura été de dire que ça les surprendrait d’autant plus (et à n’en pas douter ça leur ferait plaisir) qu’on le leur dise. La gratitude n’est jamais une mauvaise chose (parfois si, mais les nuances viendront plus tard).

Mais de façon plus générale, mon approche du sujet est guidée par ma propre expérience (le scoop …), et comme je suis d’une nullité sans égal à comprendre le non-dit, que je ne sais pas décrypter le non-verbal et le para-verbal, j’ai une réelle difficulté quand les choses ne sont pas dites. Alors ce que je demande aux autres, j’essaye logiquement de l’appliquer moi-même.

Finalement, je vois le fait de dire ce qu’on pense comme une libération. Parce que c’est un moyen de vider tout un tas de choses qu’on accumule (un peu comme le fait d’écrire tout ça me permettra de ne plus le ressasser intérieurement), parce qu’au moins je ne m’interroge plus sur le fait que les gens ont ou non compris ce que j’avais en tête (là aussi, de GROSSES nuances à venir), et parce que je me sens plus juste avec moi même, à dire les choses comme je les vois (à condition d’accepter que les autres voient les choses différemment).

Dire ce que je pense m’a rapproché de tout un tas de personnes (à qui je continue de vouloir exprimer ma gratitude), et m’a éloigné d’un autre tas (majoritairement composé de gens qui avaient différents degrés de toxicité) (mais pas que…). Donc j’ai envie de dire que dans l’ensemble, ça m’a permis de me sentir mieux. Et j’aime à croire que ça a permis aux autres (du moins le premier tas de personnes) de se sentir mieux avec moi.

Vraiment tout ce que je pense ?

Mais je crois l’avoir déjà raconté il y a longtemps (j’ai la flemme de chercher un lien, surtout que je ne suis même pas sûr qu’il soit encore en ligne), j’ai un soucis qu’on est probablement plusieurs à partager, à savoir que je pense quand même beaucoup de conneries. Alors bon, ces conneries ne durent pas longtemps face à une seconde de réflexion, mais je n’aurai probablement même pas atteint l’adolescence si j’avais dit tout haut ce que je pensais au moment où je le pensais. Ou alors il aurait fallu que les gens s’habituent à m’entendre dire « non mais en fait je suis totalement con, je dis n’importe quoi. » Il y a des pensées qui me viennent par réflexe et qui me vaudraient des baffes si je ne les raisonnais pas.

Évidemment, j’essaye d’arrêter de penser des conneries. Mais le propre de l’inconscient, c’est qu’il ne se maîtrise pas consciemment. On ne peut le gérer qu’en lui opposant un moment de réflexion. Alors tout dire ? Oui, mais quand on a la certitude que c’est bien le reflet de ce qu’on pense.

Même quand je le pense vraiment ?

Et c’est là qu’on se dit que parfois les choses sont plus faciles à dire qu’à … Oh wait … enfin bon, on s’est compris. Finalement, parfois les choses sont trop faciles à dire.

Si je disais tout ce que je pensais, j’ai plus d’un collègue qui m’entendrait lui demander de fermer sa gueule. Et à l’inverse, j’ai déjà des personnes que j’ai fait fuir parce que j’exprimais trop de gratitude, trop d’affection. Probablement aussi parce que je l’exprimais mal. C’est finalement là la plus grosse nuance que j’ai à apporter. Dire les choses vise avant tout à servir un message. Quand ce qu’on dit dessert ce message, alors il vaut mieux se taire, ou accepter d’entendre quelqu’un nous dire « Encore une bonne occasion de fermer sa gueule de perdue. »

Je pourrai parler de question d’interprétation, de sémantique générale, mais parfois, il n’y a rien à interpréter. Il y a quelques personnes à que je dois des excuses, par exemple ; mais c’est des personnes qui n’ont souvent pas spécialement envie d’entendre parler de moi, et donc ça ne ferait que desservir mon message que de dire quelque chose. Il y a les personnes qui m’apprécient parce que je sais conserver une certaine distance ; alors que ce que je ne dis pas donnerai l’impression que je veux combler cette distance (et parfois, en plus, c’est bien le cas).

J’en ai conscience, il y a beaucoup d’imagination de ma part dans les réactions que je prête aux autres. Après tout, je ne suis que dans ma propre tête, et c’est déjà bien assez ; c’est probablement un peu prétentieux de ma part que de prétendre savoir comment les autres réagiront à ce que je dis. Si ça se trouve, certaines personnes réagiraient peut-être autrement que ce que j’imagine. Mais la question n’est pas là. La question est plus de savoir si j’accepterai le risque d’avoir raison. Parfois oui, parfois non. Il y a des choses auxquelles je tiens trop.

Ce qu’on garde pour soi

Il reste que s’il y a des choses que je ne dis pas, il n’y a que très peu de choses que je cache (je n’en vois pas, immédiatement, mais je ne jurerai de rien). Quand on me pose la question, je dis le fond de ma pensée, même si c’est des choses que je gardais pour moi, parce que ce qu’on dirait spontanément n’est pas entendu de la même manière que les réponses qu’on donne. Je me rattrape donc comme ça, à me dire que tous les sujets ne sont pas obligés de venir de moi, et que les choses que je garde sont plus des choses qui maturent dans mon esprit en attendant qu’on me les demande. Et je resterai honnête si le sujet arrive. Parce que là aussi, ce que j’attends des autres, je fais de mon mieux pour l’appliquer à moi-même.

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